Le village de Gars veut tendre vers des énergies plus saines et notamment électriques

« D’ici la fin mois de mars, on aura défini l’emplacement de la borne électricité » se réjouit d’informer Marino Cassez. Plutôt pas banal comme démarche pour un petit village comme Gars dans le haut-pays grassois, et pourtant nécessaire. Pourquoi ? L’arrivée d’un véhicule électrique pour l’employé communal. Débarqué pour la nouvelle année, la voiturette va faciliter les travaux sans polluer, mais signe surtout le début d’une prise de position faite par le Maire, Marino Cassez. En plus de la voiture, vous pouvez désormais apercevoir sur un toit de Gars des panneaux photovoltaïques. « On en a posé sur 7 mètres de long et 3 mètres de large environ. Ils aliment le local technique, ainsi que celui des chasseurs, qui ne pouvaient pas être accordés aux réseaux traditionnels » précise l’actuel Maire. Même si l’option des panneaux photovoltaïques reste « un choix par défaut », le ton est donné en ce début d’année.

Des aménagements pas toujours simples à réaliser

« C’est toujours une question de compromis » avoue Marino Cassez. Le maire du Gars qui entame son troisième mandat commence à connaître la chanson. Quand il est question de changement, c’est toujours compliqué de faire l’unanimité. « Ici, ce n’est pas pareil que dans les grandes villes. On a moins de filtres donc faut plus expliquer mais en général, ça se finit toujours bien » précise-t-il. Notamment lorsqu’il est question de travaux assez lourds et demandés par l’État. Afin de respecter les normes, et donc obtenir les subventions de l’État, les villages du même acabit que Gars sont forcés de multiplier les travaux. Malgré cette charge de travail incessante, Marino Cassez n’abandonne pas ses autres projets. Un en particulier. « Mon rêve a toujours été de « recréer » l'usine hydroélectrique alimentée par la source du village. De service dans les années 20, avec les moyens qu'on connaît aujourd’hui, elle pourrait aider l’alimentation en électricité du village. Évidemment, sans rien dénaturer. » Un long projet qui n’est pas près de sortir de la tête du nouveau président de la commission environnement de la CAPG.

Crédit photo : Marino Cassez