
Le baron Pierre de Coubertin
Statufier au stade Perdigon…
Son nom restera dans l’histoire comme le précurseur qui aura ressuscité les Jeux Olympiques.
Il fait partie de tous ces esprits français qui auront laissé une empreinte durable dans le sport mondiale, en fédérant toutes les énergies pour organiser des compétitions d’envergure internationale. Il fut parmi les premiers représentants d’une lignée de pionniers, en étant à l’origine des premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne organisés en 1896 en Grèce, berceau de l’olympisme. C’est également lui qui fonda le Comité International Olympique, (qu’il présida de 1896 à 1925), et dont le rôle fut essentiel pour perpétuer cet événement qui occupe une place à part dans l’univers du sport et qui constitue un moment unique de rencontre entre les peuples. Il se distingua en outre en militant pour l’introduction du sport dans les établissements scolaires français.
Aucun lieu dans Grasse ne lui rendait hommage, c’est désormais chose faite avec l’installation de cette statue dans le square jouxtant l’entrée du stade Louis Perdigon.
Ombre et lumière…
Sous un humanisme de façade, le baron vouait un culte à la force physique et pensait qu'une sélection devait se faire via l'élimination des plus faibles. S'il était en phase avec certaines idées répandues à son époque, le Baron de Coubertin flirtait aussi dangereusement avec la ligne rouge du nazisme. Il était ainsi un raciste assumé, ainsi, qu’un misogyne convaincu… Pour lui, il était tout simplement impossible de voir un jour une femme participer à ses Jeux. « Il est indécent que les spectateurs soient exposés au risque de voir le corps d'une femme brisé devant leurs yeux… »
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