Chargée par l’administration japonaise, la police effectuait un recensement des plus vieux habitants de Tokyo en vue de l’organisation d’une journée de respect aux anciens. Elle a découvert que le doyen présumé de la ville gisait dans son lit depuis plus de trente ans, réduit à l’état de momie. L’autopsie n’a pas permis d’établir une date précise de décès, mais des journaux datant de novembre 1978 ont été retrouvés par les autorités près de la dépouille.
Les autorités interrogent désormais la famille du défunt au sujet d’une possible fraude. Kato continuait en effet de percevoir son allocation de veuvage pour un montant total de 9,5 millions de yen (environ 85.000 euros) après le décès de son épouse en 2004, âgée de 101 ans. Plus d’un quart de cette somme a été retiré du compte du mort au début du mois de juillet, renforçant les soupçons des enquêteurs. Ça ne sont pas les déclarations d'un de ses deux petits-enfants qui vont arranger la situation :
« Grand-père était quelqu'un de très effrayant, donc on ne pouvait pas ouvrir la porte [...]. Il s'enfermait dans sa chambre sans nourriture ni eau. »