D’un point de vue scientifique et historique, de nombreuses enquêtes ont été menées dans le but de vérifier la légende. En 2001, un chercheur de l’université de Pavie, Luigi Garlaschelli, a étudié l’authenticité de la fameuse épée. Malgré la difficulté de l’analyse, l’expert a confirmé que le style et la composition de l’épée permettaient bien de la dater du XIIe siècle. Un radar à pénétration de sol (RPS) a également révélé que sous la pierre se trouve une cavité assez grande pour être un tombeau.
Plus saisissant encore, la présence de cette épée fichée dans le roc n’est pas le seul témoin de la légende de Galgano. Dans la chapelle de Montesiepi se trouvent également deux mains momifiées par le temps. Avec une datation au carbone 14, les experts ont pu déterminer que les deux mains étaient de la même époque. Or la légende raconte également que quiconque tentait de s’emparer de l’épée… perdait ses bras.
Le médiéviste italien Mario Moiraghi estime plausible que l’épée de l’ermite ait influencé la légende arthurienne. Le nom Galgano pourrait être à l’origine de ceux des personnages de Galaad et Gauvin…
Quoiqu’il en soit, il est tentant de croire que la véritable Excalibur a appartenu non pas à un roi légendaire mais à un ermite italien repenti…