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1 juillet 2024

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Le béret du Che…

Écrit par :
Jean-Claude JUNIN

Date de parution :
27 juin 2024

Lieu :
La minute de culture générale

Photo principale de l'article
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La minute de culture générale

Le béret du Che…

100% français !

Le béret à l'étoile que le Che arborait souvent venait de la maison Laulhère, dernier fabricant historique de bérets, Fondée en 1838 à Oloron Sainte Marie, au bord du Gave, au pied des Pyrénées françaises par Lucien Laulhère, la Maison Laulhère a commencé à confectionner des bérets en 1840.

180 ans d’histoire…

En 1840, Lucien épouse Marie, héritière de la maison Tournaben, qui confectionne des bérets depuis 1810. La maison Laulhère commence alors à confectionner aussi des bérets.

Vers 1890, les ateliers sont installés sur un nouveau site, situé au bord du gave d’Oloron-Sainte-Marie. Depuis ce jour, les ateliers n’ont pas changé de localisation, mais ont connu de nombreux aménagements et rénovations.

1975/83 : La Maison Laulhère met au point ses propres machines à tricoter des bérets. Ceci marque le début d’une série d’innovation visant à reproduire les gestes ancestraux de la confection de bérets, transmis de générations en générations.

La minute de culture générale

Le béret du Che…

100% français !

Le béret à l'étoile que le Che arborait souvent venait de la maison Laulhère, dernier fabricant historique de bérets, Fondée en 1838 à Oloron Sainte Marie, au bord du Gave, au pied des Pyrénées françaises par Lucien Laulhère, la Maison Laulhère a commencé à confectionner des bérets en 1840.

180 ans d’histoire…

En 1840, Lucien épouse Marie, héritière de la maison Tournaben, qui confectionne des bérets depuis 1810. La maison Laulhère commence alors à confectionner aussi des bérets.

Vers 1890, les ateliers sont installés sur un nouveau site, situé au bord du gave d’Oloron-Sainte-Marie. Depuis ce jour, les ateliers n’ont pas changé de localisation, mais ont connu de nombreux aménagements et rénovations.

1975/83 : La Maison Laulhère met au point ses propres machines à tricoter des bérets. Ceci marque le début d’une série d’innovation visant à reproduire les gestes ancestraux de la confection de bérets, transmis de générations en générations.

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Avec une économie flageolante, Laulhère va être sauvé par Rosabelle Forzy en 2012, celle-ci après avoir eu des responsabilités dans de grands groupes d'informatique a eu envie de voler de ses propres ailes. Alors qu'elle recherche une société qui "aurait du sens", la jeune entrepreneuse tombe sur la maison Laulhère en dépôt de bilan qui l'inspire immédiatement. Son ambition ? Recentrer la production sur le béret haut de gamme, tout en respectant le savoir-faire plus que centenaire et le patrimoine de la maison. "La chance que j’aie eue, c'est que cette maison était portée par des personnes qui avaient 40 ans, 50 ans de maison, J'ai été vraiment portée par leur savoir-faire et mon savoir-faire, ça a été de les aider à le faire savoir. Toutes les personnes qui y travaillaient avaient déjà de l'or dans les mains et ça a juste été une façon de mettre en lumière ce savoir-faire-là."

Avec une économie flageolante, Laulhère va être sauvé par Rosabelle Forzy en 2012, celle-ci après avoir eu des responsabilités dans de grands groupes d'informatique a eu envie de voler de ses propres ailes. Alors qu'elle recherche une société qui "aurait du sens", la jeune entrepreneuse tombe sur la maison Laulhère en dépôt de bilan qui l'inspire immédiatement. Son ambition ? Recentrer la production sur le béret haut de gamme, tout en respectant le savoir-faire plus que centenaire et le patrimoine de la maison. "La chance que j’aie eue, c'est que cette maison était portée par des personnes qui avaient 40 ans, 50 ans de maison, J'ai été vraiment portée par leur savoir-faire et mon savoir-faire, ça a été de les aider à le faire savoir. Toutes les personnes qui y travaillaient avaient déjà de l'or dans les mains et ça a juste été une façon de mettre en lumière ce savoir-faire-là."

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Pour relancer l'entreprise Rosebelle Forzy s'est donc appuyée sur ce qui en faisait la force : les matières premières, la laine notamment est 100% française. Et sur ce fameux savoir-faire : "C'est de l'artisanat, c'est de la beauté, des finitions, du savoir-faire, tout ce qui est véritablement minutieux. Ensuite on le montre et on le propage. On va montrer à tous les pays étrangers que ce qu'ils prennent pour un béret souvent n'en est pas un et qu'un véritable béret, c'est un petit chef d'œuvre."

Aujourd’hui la société est labélisée Origine France Garantie et Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) Alors envie d’un véritable béret, Une adresse https://www.laulhere-france.com/fr/

Pour relancer l'entreprise Rosebelle Forzy s'est donc appuyée sur ce qui en faisait la force : les matières premières, la laine notamment est 100% française. Et sur ce fameux savoir-faire : "C'est de l'artisanat, c'est de la beauté, des finitions, du savoir-faire, tout ce qui est véritablement minutieux. Ensuite on le montre et on le propage. On va montrer à tous les pays étrangers que ce qu'ils prennent pour un béret souvent n'en est pas un et qu'un véritable béret, c'est un petit chef d'œuvre."

Aujourd’hui la société est labélisée Origine France Garantie et Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) Alors envie d’un véritable béret, Une adresse https://www.laulhere-france.com/fr/

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 Et le Che dans tout ça ?

C'est par hasard que Rosabelle Forzy découvre que le béret à l'étoile que le Che arborait souvent venait de la maison Laulhère : "On l'a découvert grâce à une photo du béret de Che Guevara qui a été vendu aux enchères. Et en découvrant cette photo-là, on s'est rendu compte que l'écusson et la coiffe à l'intérieur, étaient une coiffe et un écusson de la maison."

En effet, l’écusson Vrai Basque et la coiffe à rayure sont la marque de fabrique des bérets historiques de la Maison…

En début d’année Rosabelle Forzy a été interviewé par Philippe Bertrand dans Carnets de campagne, une émission de France-Inter :

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/carnets-de-campagne/carnets-de-campagne-du-mardi-11-janvier-2022-2529170

 Et le Che dans tout ça ?

C'est par hasard que Rosabelle Forzy découvre que le béret à l'étoile que le Che arborait souvent venait de la maison Laulhère : "On l'a découvert grâce à une photo du béret de Che Guevara qui a été vendu aux enchères. Et en découvrant cette photo-là, on s'est rendu compte que l'écusson et la coiffe à l'intérieur, étaient une coiffe et un écusson de la maison."

En effet, l’écusson Vrai Basque et la coiffe à rayure sont la marque de fabrique des bérets historiques de la Maison…

En début d’année Rosabelle Forzy a été interviewé par Philippe Bertrand dans Carnets de campagne, une émission de France-Inter :

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/carnets-de-campagne/carnets-de-campagne-du-mardi-11-janvier-2022-2529170

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