Hypatie d’Alexandrie
Une philosophe d’exception
Elle s’impose très jeune comme la scientifique la plus respectée de son temps. Mais alors que s’impose le christianisme, la philosophe insoumise se heurte au fanatisme le plus brutal.…
Fille de l’illustre Théon, née vers 350 ap. J.-C., dernier directeur du musée de la Bibliothèque d’Alexandrie, mais aussi éditeur et commentateur de textes astronomiques et mathématiques. Trait d’union entre l’Europe, l’Afrique et l’Asie, Alexandrie est une métropole multiculturelle où vivent des populations très diverses et où la philosophie brille de mille feux.
C’est dans ce foyer majeur des sciences et des lettres qu’Hypatie est formée à la philosophie. Elle est initiée aux disciplines du quadrivium qui comprend l’arithmétique, la musique, la géométrie et l’astronomie. La fille de Théon d’Alexandrie suit les préceptes de l’école pythagoricienne, comme de nombreux philosophes de culture hellénistique. La jeune femme se fait remarquer pour son éloquence et son érudition. Elle commente Platon et Aristote, mène ses propres recherches en astronomie et acquiert des connaissances remarquables en mathématiques et en philosophie. Réputée pour son talent à enseigner, Hypatie accueille une foule de païens, chrétiens et étrangers se pressant pour l’écouter partager ses connaissances.