Saint Sidoine serait l'aveugle-né de l'évangile de Saint Jean, chap 9.
C'est tout au moins ainsi que l'a identifié la légende au Moyen-Age. Il vivait de mendicité. Peut-on imaginer Sidoine mendiant à nouveau après ce miracle ? Non.
Toujours selon la légende, il rejoignit les disciples du Christ et, le moment venu d'aller annoncer l'Évangile "au bout de la terre", il embarqua avec Lazare, Marthe, Marie-Madeleine et leurs amis sur le bateau qui les emmena en Provence. A la mort de Maximin qu'il avait secondé dans son ministère évangélique, il devint évêque d'Aix. Auparavant, il avait été évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux sous le nom de Restitut.
Il a sa sépulture dans la crypte de Saint Maximin. C'est dans son sarcophage qu'avaient été cachées les reliques de Marie Madeleine pour les soustraire éventuellement aux Sarrasins.
On fête également les Sidonie du latin sidonius, « originaire de Sidon » (aujourd’hui Saïda, en Syrie), « citadelle des mers » selon la Bible.
Ce nom apparaît souvent durant l'Antiquité en raison de l'importance de ce grand port méditerranéen, fondé au deuxième millénaire avant notre ère. Sidonie ne survivra guère à l'invasion germanique et, bien que toujours utilisé dans plusieurs pays européens, ce prénom est devenu rare. Sidonie n'a pas de sainte patronne mais un saint patron, Sidoine Apollinaire. C'était un noble et puissant romain du Ve siècle, converti au christianisme et établi en Auvergne. Il fut évêque de Clermont. On lui doit de nombreuses œuvres littéraires ou pastorales, qui en font l'un des derniers grands écrivains latins. Il mourut en 489.
