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06 novembre, Saint Leonard – Saint Barnabé

novembre 6, 2024 | by Jean-Claude JUNIN

Saint Léonard

Ermite au diocèse de Limoges, son culte se répandit en particulier dans les pays anglo-saxons et en Ile-de-France car son sanctuaire était sur le chemin des pèlerinages de Saint-Jacques de Compostelle.

Les échoppes se multiplièrent comme les auberges. Il en naquit une petite ville : Saint-Léonard-de-Noblat (Vienne). Le Moyen Age éprouva le besoin de lui donner quelques détails pour lui « faire une vie » : Saint Léonard, issu d’une famille noble franque, quitte la cour et vient s’établir finalement en Limousin dans une forêt qui domine la rive droite de la Vienne. Il y fait construire une chapelle, s’entoure de prisonniers qui défrichent la forêt, commencent à cultiver. Un village naît et de nombreux pèlerins viennent s’installer.

Invoqué par les prisonniers, très populaire parmi les croisés, il était considéré comme « le premier saint de la couronne de France ».

 

On fête également…

– Je m’appelais Joseph, et les apôtres firent de moi Barnabé, « fils de consolation ». J’ai conduit saint Paul, alors frais converti, aux douze apôtres, et voyagé ensuite avec lui longuement, à Antioche, en Asie Mineure, à Chypre. Je suis d’ailleurs devenu le saint patron de cette grande île. Mon apostolat, pour finir, me conduisit au martyre, comme tant d’autres. Mais mon prénom suivit sa route et parvint en Europe vers le XIIe siècle, où il prit souche fort discrètement. Je n’ai jamais été un prénom de masse, mais plutôt un prénom de marge ; en Italie, un évêque de Milan fut Barnabé, d’où quelque ferveur milanaise en ma faveur, comparable à celle qui résulta pour moi de la publication, au XIXe siècle, du roman de Dickens, en Angleterre, Barnaby Rudge. Les Américains m’abrègent en Barnay, Barnie, Barn. Comme on voit, j’ai tout de même pas mal voyagé, depuis les temps lointains de mon apostolat. Il faut dire que je n’aime que ça, ou presque, voyager. Au-dehors, toujours à la poursuite des quatre horizons ; à l’intérieur de moi, dérivant de l’une à l’autre des quatre vérités. C’est que je ne tiens guère en place et ne suis jamais satisfait ni auto-satisfait ; le goût de l’exactitude, de la perfection me hante : je suis de ceux qu’un perpétuel besoin d’ailleurs, de meilleur, invite et pousse au dépassement. On aurait du mal à faire de moi un homme de la norme.

Le 6 novembre est le 310e jour de l’année du calendrier grégorien, le 311e en cas d’année bissextile. Il reste 55 jours avant la fin de l’année.

C’était généralement le 16e jour du mois de brumaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du chervis.

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