Premier jour de vaccination contre la Covid-19 à Grasse

C’est ce vendredi, 10 heures, à l’EHPAD du Petit Paris que la première vaccination a eu lieu. C’est dans un premier temps le personnel soignant, remplissant les critères, qui pourra être légitime à la vaccination. De ce fait, tous les soignants âgés de plus de 50 ans ou ayant des comorbidités sont prioritaires. Selon le premier recensement de la mairie, cela concernerait 300 personnes à Grasse. Dans un second temps, dès le 18 janvier prochain, les résidents d’EHPAD pourront également se faire vacciner. 120 personnes sont légitimes à ce vaccin. Afin que la première phase de vaccination à Grasse soit respectée, le Centre Hospitalier de Grasse s’est porté volontaire afin d’accueillir dans ses locaux un centre de vaccination ouvert au public ciblé. La Ville de Grasse accompagne la mise en place de ce dispositif avec deux salles réservées dans l’enceinte du bâtiment et un important soutien matériel.

Le souhait d’accélérer le processus très prochainement

A la suite d’une réunion organisée le 6 janvier dernier, Jérôme Viaud, Maire de la ville, M. Walid BEN BRAHIM, Directeur du Centre Hospitalier de Grasse, le Docteur Fabrice LOUIS, Président de la CME et deux adjoints au Maire ont établi le plan de vaccination. Ce plan, respectant les directives du gouvernement, devrait passer à la vitesse supérieure très prochainement. Ce n’est pas un secret, la campagne de vaccination est jugée unanimement beaucoup trop lente en comparaison aux autres pays européens. Pour continuer à accélérer la vaccination, Jérôme Viaud ainsi que plusieurs de ses collaborateurs sont intervenus auprès d'Olivier Veran, Ministre de la Santé. L’objectif, en plus d’accélérer la vaccination du pays Grassois, est d’alléger la chaine logistique et d’optimiser la procédure d’approvisionnement des hôpitaux en démultipliant les centres de stockages du vaccin dans le département. Pour rappel, seul le Centre Hospitalier Universitaire de Nice (CHU) est habilité à stocker les doses de vaccins au sein de congélateurs très basse température (- 70 degrés).

Crédit photo :  la ville de Grasse