Bienvenue à Erika Cassan

Bienvenue à Erika Cassan

Nouvelle directrice de l’Hôpital de Grasse

 Juste retour aux sources pour cette niçoise qui a vécu à Grasse lorsqu’elle elle travaillait au sein du service des Ressources Humaines de l’hôpital de Cannes.

C’est avec plaisir que cette ancienne étudiante de la Fac de droit de Nice, a postulé afin de remplacer Walid Ben Brahim, parti à Lyon en qualité de directeur général du groupement de coopération sanitaire. Car oui ces postes à responsabilité de la fonction publique imposent de fréquents déménagements !

C’est d’abord à Cannes qu’Erika Cassan a commencé sa carrière, pour ensuite rejoindre la prestigieuse école de santé de Rennes, diplôme qui lui permit d’accéder à la fonction, tant convoité, de directeur d’établissement, c’est à Brassac ( pas très loin d’Issoire) dans le Puy de Dôme, qu’elle fera ses premières armes, pour rejoindre ensuite la direction de l’hôpital de Laval, dans la Mayenne, la réussite dans ce poste lui vaudra d’être affecté à Privas en Ardèche , (les voyages forment la jeunesse !) Challenge compliqué puisque ce premier établissement hospitalier d’Ardèche (et siège da SAMU 07) venait de perdre sa certification qu’il lui fallait impérativement retrouver ! Défi pas entièrement relevé, alors à la manière de « Toussaint, Ardéchois Cœur Fidèle » (PS si vous avez moins de 50 ans cette série télévisée ne vous dit certainement rien…) Erika Cassan continue à accompagner l’hôpital de Privas en attendant cette reconnaissance qui ne devrait pas tarder !

Et maintenant Grasse !

L’enjeu est de taille ! Si l’image de cet hôpital s’est largement amélioré ces dernières années, cet établissement de 1.500 salariés (premier employeur public de l’Agglo du pays de Grasse) et avec un budget conséquent de 120 millions d’€uros a encore beaucoup de projets à finaliser, en premier la réception des nouvelles urgences prévues pour cette année, ensuite un nouveau bloc opératoire pour l’année prochaine, et ensuite lancer un grand plan  de projet médical pour les 10 ans à venir, car l’hôpital ne l’oublions pas, est en concurrence avec le privé, à une différence de taille, c’est que le public soigne tout le monde, et toutes les pathologies, même celle qui ne sont pas « rentables » financièrement contrairement au privé…

Parmi ces améliorations, voire transformations radicales citons par exemple la suppression des chambres doubles au profit de chambres individuelle réclamées par les patients et surtout la suppression de ces douches sur le palier qui subsistent encore dans certains services…

La tâche qui attend Erika Cassan est ardue, mais ne doutons pas de son engagement à mener à bien ce chantier !