48 ans après la pose de la première pierre par Mme Simone Veil

48 ans après la pose de la première pierre par Mme Simone Veil

L’hôpital de Grasse n’arrête pas d’avancer

Simone Veil est plus qu’un symbole, cette niçoise rescapée du camp d'Auschwitz-Birkenau où elle fût déportée en avril 1944, cette femme d’exception qui tout sa vie durant s’est battue en véritable icône de la lutte contre la discrimination des femmes en France. Elle qui une fois de plus est victime des injures et des menaces de la part de l'extrême droite pour avoir portée la loi sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG) qui dépénalisera enfin l'avortement. Elle qui en 1979, face une fois de plus, à des militants du Front national (Aujourd’hui R.N.), auxquels sa réponse est restée célèbre : « vous ne me faites pas peur, pas peur du tout. J'ai survécu à pire que vous ! Vous n'êtes que des SS aux petits pieds ! »…  

Près de 46 ans plus tard un nouveau projet est lancé. Les premières réflexions autour de ce projet de modernisation des plateaux médicotechniques ont démarré en 2011. Une nouvelle étude de faisabilité fut demandée par le directeur Walid Ben Brahim à son arrivée en 2018, quelques mois plus tard, en avril 2019 que cette dernière étude a été validée avec une transformation du projet initial et des évolutions importantes à souligner :

- Priorisation de la reconstruction du Service des Urgences pour agrandir rapidement un service aux locaux inadaptés,

- Maintien de la localisation des Blocs opératoires actuels rendant une connexion avec le Bloc obstétrical possible,

- Intégration du Service d’Imagerie Médicale et du hall d’accueil pour permettre une vraie réflexion sur les parcours et les flux.

Il y a bientôt 50 ans, le Service des Urgences a été dimensionné pour 22 000 passages chaque année. Il accueille désormais 48 000 passages ; soit plus du double !

Facile d’imaginer la satisfaction de celles et ceux qui ont bataillé ferme pour la réussite de ce projet, qui ne sert pas seulement le bassin Grassois mais également de nombreux résidents du pays de Fayence qui font fi des « limites géographiques politiques »…

C’est donc avec un grand sourire que Michèle Tabarot, députée de la deuxième circonscription, et Jérôme Viaud, maire de Grasse, qui dans un binôme qui n’a jamais rien lâché étaient côte à côte pour « couper le ruban » de cette extension oh combien nécessaire !

Walid Ben Brahim, l’ancien directeur de l’hôpital à l’initiative de ce projet avait fait le déplacement de Lyon ou il est désormais en poste, pour être aux côtés de Romain Alexandre, délégué départemental de l’ARS PACA, Érika Cassan, directrice du Centre hospitalier de Grasse, le Docteur Frédéric Colomb, Président de la Commission Médicale d’Établissement,  du Sénateur Philippe Tabarot, de Christian Ortega, Maire de la Roquette-sur-Siagne et des élus de notre territoire du Pays de Grasse, ainsi que les bâtisseurs du projet, Architecte et entreprises.