Pour aiguiller sa politique, la cheffe du gouvernement brandit une feuille de route qui n’est autre que le rapport collégial du Comité d’Orientation des Infrastructures (COI) dont Philippe Tabarot, Sénateur des Alpes-Maritimes, rapporteur du budget ferroviaire au Sénat, et membre du Conseil d’Orientation des Infrastructures (COI), a personnellement défendus à l’été 2022 au Sénat, des actions d’avertissement de ses rapports budgétaires ainsi que des amendements qui ont été retenus par la première ministre. Philippe Tabarot a souligné : «Le rapport du COI, présidé par le Député David Valence, aspirait à incarner un double appel : un appel à la rupture, pour faire de la modernisation du train le pilier de la mobilité verte d’aujourd’hui et de demain, et un appel à l’ambition pour provoquer un vrai choc financier d’investissement.
Dans ce cadre, la Première ministre entend enfin nos appels. Il est hors de question de poursuivre selon la trajectoire financière actuelle, car cela conduirait à un quinquennat où le patrimoine se dégrade, où la modernisation et les opérations de développement sont stoppées. En choisissant le scénario médian, Elisabeth BORNE privilégie une intervention d’urgence, bien plus qu’un choix historique, car nous sommes, comme nous le dénoncions, au pied d’un mur d’investissement sur la régénération et la modernisation du ferroviaire. Cette annonce ne peut rester cantonnée à des effets d’annonce, tant les besoins de mobilités quotidiennes autant que la décarbonation du secteur sont attendus avec impatience par les usagers comme par la filière des transports. »