Monop reste !
mai 26, 2023 | by Jean-Claude JUNIN
Monop reste ! La détermination du maire de Grasse a payé !
Après des années à jeter de l’huile sur feu, à menacer de fermer, de licencier, à annoncer un repreneur, la direction nationale de Casino, propriétaire de l’enseigne Monoprix, à certifié à Jérôme Viaud maire de Grasse, qu’au vue de la redynamisation du centre-ville, de cette transformation voulu par le maire et à son infatigable engagement pour rendre à Grasse son faste d’antan, actualisé au goût du jour cela va de soi, « Monop » comme le nomme familièrement les grassois, restera ouvert en centre-ville !
(Pour rappel Monoprix s’est implanté à son actuel emplacement à la place de l’ancienne usine Bruno court)
Un peu d’histoire…
Le premier magasin Monoprix ouvre à Rouen (illustration en couverture), en 1932 à l’initiative de Max Heilbronn, gendre du fondateur des Galeries Lafayette. En 1947, la société lance ses propres marques. Trois ans plus tard, c’est au tour du libre-service d’être mis en place. La société s’implante fortement en France en rachetant Uniprix en 1985 et Prisunic en 1996, ce qui permettra à Monoprix de devenir leader des supermarchés de centre-ville. En 2005, le groupe Casino, propriété de Jean-Charles Naouri, rentre dans le capital de Monoprix à hauteur de 50%, en 2012 il devient actionnaire à 100 % de la marque. En 2014, fortement endetté (jusqu’à 8.4 milliards en 2016) Jean-Charles Naouri commence à souffler le chaud et le froid sur son implantation Grassoise, ne croyant pas au développement de la ville, l’implantation ratée d’un Naturalia sur le boulevard du Jeu de Ballon en est peut-être à l’origine, et pourtant aujourd’hui au même emplacement se situe une des pharmacies les plus dynamiques du centre-ville…
Le coup de massue arrivera en 2019 lorsqu’il annonce la fermeture du « Monop » et le licenciement des 45 employés, fermeture qui fera les gorges chaudes d’une opposition municipale pourtant en manque d’imagination pour trouver une solution…
L’énergie déployée par Jérôme Viaud, maire de Grasse, arrivera dans un premier temps à repousser l’échéance d’abord d’un an, le temps de trouver un repreneur, l’enseigne Leclerc fut souvent annoncé comme un potentiel repreneur, et puis soulagement pour les grassoises et grassois attaché depuis 1959 à « leur Monop » Le groupe Casino, toujours fortement endetté ( plus de 6 milliards à ce jour) Alors qu’en même temps le groupe annonce envisager la vente de plus de 100 magasins au groupe Intermarché, il a annoncé au maire de Grasse qu’il resterait implanté à Grasse, preuve que lorsque qu’un maire s’engage à 300% pour sa ville il fait bouger les lignes !
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