Le “Marcheur au grand cœur”

Le “Marcheur au grand cœur”

De passage à Grasse

Jean-Marie Van Butsele, un Belge de 73 ans, parcourt depuis 20 ans des milliers de kilomètres pour venir en aide à diverses associations. Le 11 février dernier, il est parti de de Louvain-la-Neuve (Belgique), pour rejoindre Monaco. Il a fait étape à Grasse ce lundi, accueilli en mairie par Jérôme Viaud. Soutenu par Le Lions Clubs international, dont il est lui-même membre, Jean-Marie Van Butsele réalise cette année une marche caritative au profit de trois associations : la fondation Bâtisseurs d’étoiles, la SRPE (Société royale pour la protection de l’enfance) pour les enfants du pensionnat Henri-Jaspar, en Belgique, et l’association monégasque “Jeune, j’écoute”.

« Ces associations ont pour but d’aider et d’accompagner des familles en difficulté ayant un enfant gravement malade ou porteur d’un handicap. Elles soutiennent aussi la recherche scientifique, pour lutter contre les maladies orphelines et les pathologies rares », souligne Jean-Marie Van Butsele dont l’objectif est de récolter 30 000 €. Au cours de son périple de 32 étapes Jean-Marie Van Butsele a parcouru environ 1.150 kilomètres à raison d’une quarantaine par jour. Le “Marcheur au grand cœur” est accompagné par son épouse. L’année dernière ses pas l’avaient conduit à Bilbao (Espagne).

Vous pouvez le soutenir dès à présent en faisant un don :

Société Royale pour la protection de l’enfance «SRPE»

BE70 1918 0070 2125 – BIC: CREGBEBB

A noter que depuis 20 ans que Jean-Marie Van Butsele marche au profit d’associations humanitaires, il a récolté pour celles-ci plus de 500.000 € !

Jean-Marie Van Butsele nous a également parlé de son engagement dans la police scientifique Belge, dans laquelle il a travaillé à l’identification des victimes d’attentats ou de catastrophes pendant plus de 40 ans.

Cette carrière scientifique a démarré avec la catastrophe de Los Alfaques en 1978, (qui a provoqué plus de 200 morts), « lors de cette catastrophe beaucoup de Belges faisaient partie des victimes. Nous avons donc été mobilisés, mais nous ne connaissions pas ce type de travail, c’était fait avec les moyens de bord. Maintenant on va beaucoup plus loin, avec l’ADN surtout. La DVI (Disaster Victim Identification) a été créé officiellement en 1986, et j’en ai fait partie dès le début »

Pendant cette longue carrière, il y a une affaire qui la particulièrement marqué…

« Toutes les affaires sont différentes et elles marquent toutes. Ce sont des petites choses, parfois, qui marquent très fort. La disparition des enfants, c’est très compliqué, comme l’affaire Dutroux. La catastrophe reste souvent inattendue, mais ce genre de choses avec des prédateurs de jeunes enfants, ça fait mal. On est tous parents ou grands-parents, on se reporte un peu sur notre vie quand on va sur le terrain. »

Crédit photo : Jean-Marie Van Butsele – GMI