
Dominique Hauptmann et son ami ingénieur Gérard Benbassat se sont m’y en quête d’une solution pour faire en sorte que les moustiques tigres (porteurs de maladies et de plus en plus nombreux) ne puissent plus s’attaquer à l’Homme.
Ils découvrent l’existence de boîtiers tueurs de moustiques aux États-Unis. Ils s’inspirent donc de ce dispositif et l’améliorent jusqu’à déposer le brevet de BioBelt en 2013.
Le principe est simple, attirer les insectes vers ces boîtiers pour les tuer et surtout qu’ils en oublient de piquer les humains.
A cet effet, les boîtiers reproduisent les deux signaux qui intéressent les moustiques femelles adultes, car ce sont elles qui sont sans cesse en quête de sang pour nourrir les œufs.
Du dioxyde de carbone (CO2), celui-là même que l’on émet lorsqu’on respire, qui met les moustiques sur notre piste. Ils sont capables de suivre notre chemin jusqu’à 70 mètres !
Ces boîtiers fonctionnent sur ce principe, quand le moustique arrive à l’origine d’une émission de CO2 il a besoin d’un deuxième signal pour être sûr de piquer et ce signal émane de notre peau.
Le boîtier reproduit ces deux signaux pour leurrer le moustique, qui se retrouve aspiré, puis tué.
Les deux inventeurs se sont rendus compte qu’un seul boîtier ne pouvait pas suffire pour empêcher une attaque de moustique. Certains sont effectivement piégés mais d’autres continus de suivre les véritables signaux qui émanent des humains.
C’est pourquoi ils ont imaginés un dispositif de boîtiers connectés ensemble, formant ainsi une ceinture autour du lieu à protéger et brouillant toute piste vers un humain.
Aujourd’hui, la marque BioBelt a permis au CHU de Nice (et bien d’autres) de s’équiper de cette nouvelle technologie pour protéger les plus fragiles des piqûres de moustiques.
D’un autre côté, les 17 salariés de l’entreprise, installée à Cagnes-sur-Mer, continuent de réfléchir à d’autres améliorations du dispositif.
Info : ActuNice
Image : https://www.biobelt.com/
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