Logo Grasse Mat'

27 avril 2024

Logo Grasse Mat'

L'information positive du pays de Grasse historique

← Accueil

22 février 1943, exécution par les nazis de Sophie Magdalena Scholl

Écrit par :
Jean-Claude JUNIN

Date de parution :
22 février 2024

Lieu :
Un jour dans l'Histoire...

Photo principale de l'article
Article picture

22 février 1943, exécution par les nazis de Sophie Magdalena Scholl

« La Rose blanche »

Sophie Magdalena Scholl, née le 9 mai 1921 à Forchtenberg (Allemagne) et exécutée le 22 février 1943 à Munich, est une résistante allemande au nazisme et l'un des piliers du réseau « La Rose blanche » (Die Weiße Rose) avec son frère Hans.

22 février 1943, exécution par les nazis de Sophie Magdalena Scholl

« La Rose blanche »

Sophie Magdalena Scholl, née le 9 mai 1921 à Forchtenberg (Allemagne) et exécutée le 22 février 1943 à Munich, est une résistante allemande au nazisme et l'un des piliers du réseau « La Rose blanche » (Die Weiße Rose) avec son frère Hans.

Article picture
Article picture

Comme le reste des jeunes Allemands, elle est embrigadée dans les jeunesses hitlériennes. Elle y ressent très tôt la restriction des libertés, en particulier de pensée et de religion. Chrétienne, elle est comme son frère profondément croyante. Après l'Abitur en 1940, elle devient garde d’enfants. Dans les « services du travail » et « service auxiliaire » qu'elle effectue en 1940-41 à Krauchenwies, elle parvient à garder, malgré l'interdiction de posséder des livres, les Confessions de saint Augustin ; elle garde en mémoire cette phrase : « Tu nous as créés pour que nous allions à Toi, et notre cœur est inquiet, jusqu'à ce qu'il repose en Toi. » Elle entame ensuite des études de biologie et de philosophie en mai 1942 à Munich. Influencée par son éducation protestante, par l'opposition déclarée de son père Robert Scholl au nazisme, et par l’expérience vécue par son frère, militaire étudiant en médecine à Munich, puis infirmier dans les hôpitaux du front de l’Est, qui est témoin de la barbarie de l'armée à l'encontre des juifs et des populations russes, elle prend conscience de la vraie nature du régime nazi. À partir de juin 1942, elle tient des réunions avec son frère Hans et Carl Muth. Elle les aide à imprimer et à diffuser les tracts hostiles au régime nazi et à la guerre. Sophie Scholl distribue également des tracts dans la rue, glissant des feuillets sur les voitures en stationnement et elle effectue quelques voyages à travers le pays pour promouvoir les idées de la Rose blanche auprès d'étudiants sympathisants.

Comme le reste des jeunes Allemands, elle est embrigadée dans les jeunesses hitlériennes. Elle y ressent très tôt la restriction des libertés, en particulier de pensée et de religion. Chrétienne, elle est comme son frère profondément croyante. Après l'Abitur en 1940, elle devient garde d’enfants. Dans les « services du travail » et « service auxiliaire » qu'elle effectue en 1940-41 à Krauchenwies, elle parvient à garder, malgré l'interdiction de posséder des livres, les Confessions de saint Augustin ; elle garde en mémoire cette phrase : « Tu nous as créés pour que nous allions à Toi, et notre cœur est inquiet, jusqu'à ce qu'il repose en Toi. » Elle entame ensuite des études de biologie et de philosophie en mai 1942 à Munich. Influencée par son éducation protestante, par l'opposition déclarée de son père Robert Scholl au nazisme, et par l’expérience vécue par son frère, militaire étudiant en médecine à Munich, puis infirmier dans les hôpitaux du front de l’Est, qui est témoin de la barbarie de l'armée à l'encontre des juifs et des populations russes, elle prend conscience de la vraie nature du régime nazi. À partir de juin 1942, elle tient des réunions avec son frère Hans et Carl Muth. Elle les aide à imprimer et à diffuser les tracts hostiles au régime nazi et à la guerre. Sophie Scholl distribue également des tracts dans la rue, glissant des feuillets sur les voitures en stationnement et elle effectue quelques voyages à travers le pays pour promouvoir les idées de la Rose blanche auprès d'étudiants sympathisants.

Article picture
Article picture

Le 18 février 1943, après avoir lancé avec son frère Hans des tracts dans la cour intérieure de l'université de Munich, elle est repérée par le concierge de l'université, Jakob Schmid. Ils sont remis au rectorat où, après plusieurs heures d'interrogatoire par l'inspecteur Robert Mohr, le doyen et le président de l'université, ils sont remis à la Gestapo. Conduite devant le « Volksgerichtshof » (« Tribunal du peuple »), elle est condamnée à mort après un procès mené en trois heures seulement. C'est Roland Freisler lui-même, le chef du Tribunal du peuple, venu spécialement de Berlin, qui annonce la sentence pour faits de « haute trahison, propagande subversive, complicité avec l'ennemi et démoralisation des forces militaires ». Elle est décapitée le jour même le 22 février 1943 à Munich à la prison de Stadelheim par le bourreau Johann Reichhart, et cela malgré la législation allemande qui imposait un délai de 99 jours avant l'exécution d'un condamné. Selon le témoignage des gardiens de la prison, elle fait preuve de beaucoup de courage lors de son exécution.

Elle est ensuite enterrée dans le cimetière proche de la forêt de Perlach, aux côtés de son frère Hans et de Christoph Probst, exécutés le même jour.

Le 18 février 1943, après avoir lancé avec son frère Hans des tracts dans la cour intérieure de l'université de Munich, elle est repérée par le concierge de l'université, Jakob Schmid. Ils sont remis au rectorat où, après plusieurs heures d'interrogatoire par l'inspecteur Robert Mohr, le doyen et le président de l'université, ils sont remis à la Gestapo. Conduite devant le « Volksgerichtshof » (« Tribunal du peuple »), elle est condamnée à mort après un procès mené en trois heures seulement. C'est Roland Freisler lui-même, le chef du Tribunal du peuple, venu spécialement de Berlin, qui annonce la sentence pour faits de « haute trahison, propagande subversive, complicité avec l'ennemi et démoralisation des forces militaires ». Elle est décapitée le jour même le 22 février 1943 à Munich à la prison de Stadelheim par le bourreau Johann Reichhart, et cela malgré la législation allemande qui imposait un délai de 99 jours avant l'exécution d'un condamné. Selon le témoignage des gardiens de la prison, elle fait preuve de beaucoup de courage lors de son exécution.

Elle est ensuite enterrée dans le cimetière proche de la forêt de Perlach, aux côtés de son frère Hans et de Christoph Probst, exécutés le même jour.

Article picture

 Votre soutien nous est plus que jamais indispensable :

2€, 5€, ou plus :  soutenez GrasseMat’.Info votre journal de proximité.

 Votre soutien nous est plus que jamais indispensable :

2€, 5€, ou plus :  soutenez GrasseMat’.Info votre journal de proximité.

Tags :

Assassinat

Martyr

Résistant

Résistance

Héros

Célébration

← Article précédent Article suivant →

SUR LE MÊME THÈME...

ou

  Voir un article aléatoire "Un jour dans l'Histoire"

RECHERCHER UN ARTICLE "Un jour dans l'Histoire"

Chargement...

Aucun autre article n'a été trouvé.

Aucun article n'a été trouvé.

Ce site web est hébergé par Grape Hosting