31 mars 1820 : le duc de Richelieu rétablit la censure sur la presse en France.
La liberté d'expression est un droit compris dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Néanmoins, un décret de Napoléon rétablit officiellement la censure en l'an 1810 tandis que les ultra-royalistes feront passer des lois régissant la liberté de la presse sous la Restauration (1814-1830). La censure perdurera tout au long du XIXe siècle, jusqu'aux lois sur la liberté de la presse passées en 1880-1881 sous la Troisième République.
Armand-Emmanuel-Sophie-Septimanie de Vignerot du Plessis, duc de Richelieu, est un officier, diplomate et homme politique franco-russe, né à Paris le 25 septembre 1766 et mort dans la même ville le 17 mai 1822. Il est le deuxième président du Conseil des ministres en titre de l'histoire de France. Il rétablit la censure sur les journaux par la loi du 31 mars 1820.
En 1810, un décret de Napoléon rétablit officiellement la censure. Suit une succession de suppressions et de rétablissements de la censure (en particulier sous la Restauration) qui disparaît lors de la promulgation de la Loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881. Cette loi confie au système judiciaire l'essentiel du contrôle des informations publiées en France, effectué a posteriori (après diffusion).
Un an après la promulgation de la loi sur la liberté de la presse, une première restriction est apportée par la loi du 2 août 1882 sur le délit d'outrage aux bonnes mœurs par voie de presse, d'affiche ou d'écrit de toute nature. Cette loi avait pour but de limiter le déferlement de littérature érotique et pornographique alors signalé par la police.
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