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28 avril 1860, bataille de Sainte Foy

Écrit par :
Jean-Claude JUNIN

Date de parution :
28 avril 2024

Lieu :
Un jour dans l'Histoire...

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28 avril 1860, bataille de Sainte Foy

La bataille de Sainte-Foy est une bataille remportée par les Français, dont des Canadiens français des milices locales, contre les troupes britanniques dans les environs de la ville de Québec le 28 avril 1760 dans le cadre de la guerre de Sept Ans. À l'issue cette victoire, les Franco-Canadiens tentèrent de reprendre Québec des mains de l'occupant britannique mais échouèrent dans cette entreprise en raison de l'arrivée de renforts au profit de ce dernier.

Le 27 avril 1760 au matin, les marins britanniques ramènent un artilleur français à l'article de la mort aux quartiers du gouverneur James Murray. Ce Français avait été repêché des eaux glaciales après que son embarcation eut fait naufrage. Le captif avertit Murray qu'une force massive formée de Français, de Canadiens et de leurs alliés amérindiens arriverait bientôt de Montréal pour attaquer Québec.

James Murray rassembla un millier de soldats et ordonna à ses hommes de transporter dix canons jusqu'à la zone de tir. Normalement, cette tâche aurait été accomplie par les chevaux, mais les troupes affamées les avaient mangés depuis longtemps. Les soldats britanniques quittèrent la ville pour rejoindre les détachements d'infanterie légère qui se regroupaient dans de petits postes avancés à Sainte-Foy, Sillery et Cap-Rouge.

Pendant ce temps, le chevalier de Lévis, après avoir rassemblé ses troupes aux environs du Fort Jacques-Cartier, plaçait, quelques jours plus tard, les quelque 5 900 soldats au-delà de la forêt, près de Sainte-Foy. Ses troupes comprenaient des soldats réguliers (2 600), des miliciens (2 400) et des guerriers amérindiens (près de 1 000). Leur mission : reprendre Québec aux Britanniques.

28 avril 1860, bataille de Sainte Foy

La bataille de Sainte-Foy est une bataille remportée par les Français, dont des Canadiens français des milices locales, contre les troupes britanniques dans les environs de la ville de Québec le 28 avril 1760 dans le cadre de la guerre de Sept Ans. À l'issue cette victoire, les Franco-Canadiens tentèrent de reprendre Québec des mains de l'occupant britannique mais échouèrent dans cette entreprise en raison de l'arrivée de renforts au profit de ce dernier.

Le 27 avril 1760 au matin, les marins britanniques ramènent un artilleur français à l'article de la mort aux quartiers du gouverneur James Murray. Ce Français avait été repêché des eaux glaciales après que son embarcation eut fait naufrage. Le captif avertit Murray qu'une force massive formée de Français, de Canadiens et de leurs alliés amérindiens arriverait bientôt de Montréal pour attaquer Québec.

James Murray rassembla un millier de soldats et ordonna à ses hommes de transporter dix canons jusqu'à la zone de tir. Normalement, cette tâche aurait été accomplie par les chevaux, mais les troupes affamées les avaient mangés depuis longtemps. Les soldats britanniques quittèrent la ville pour rejoindre les détachements d'infanterie légère qui se regroupaient dans de petits postes avancés à Sainte-Foy, Sillery et Cap-Rouge.

Pendant ce temps, le chevalier de Lévis, après avoir rassemblé ses troupes aux environs du Fort Jacques-Cartier, plaçait, quelques jours plus tard, les quelque 5 900 soldats au-delà de la forêt, près de Sainte-Foy. Ses troupes comprenaient des soldats réguliers (2 600), des miliciens (2 400) et des guerriers amérindiens (près de 1 000). Leur mission : reprendre Québec aux Britanniques.

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Le 28 avril 1760, quelques mois seulement après la défaite de la France sur les plaines d'Abraham dans la ville de Québec, le gouverneur de la Nouvelle-France, Pierre de Rigaud de Vaudreuil, et le chevalier de Lévis repoussent les Britanniques du général James Murray à la bataille de Sainte-Foy. Les Britanniques s'enferment dans la ville. Lévis et ses troupes commencent aussitôt le siège de Québec (1760) en y creusant des tranchées ; ses hommes creusent jours et nuits. Ils creusent des tranchées parallèles ; installent quelques canons pour bombarder les fortifications et se rapprocher de la ville en creusant aussi des tranchées d'approches. Lévis commence à bombarder les murs de la ville le 11 mai, avec quelques canons pour enfoncer un point faible ; le bastion la glacière. Les hommes de Murray réparent les murs très affaiblis durant la nuit afin que les Franco-Canadiens ne s'aperçoivent pas que des parties du mur sont pratiquement effondrées. Afin de résister au siège que prépare Lévis le 29 avril, tous les hommes valides, même les officiers supérieurs anglais sont mobilisés pour percer des embrasures, monter des canons de la basse-ville pour les installer dans le nouvelles embrasures, percées au rythme de 4 ou 5 par jour environ pour atteindre environ 100 pièces de différents calibres. Les Anglais travaillent jour et nuit et même les convalescents participent aux opérations selon leur capacité. Murray réussira à envoyer un véritable déluge de feu de plus de 14 000 boulets de 8 à 32 livres en plus des mortiers sur les positions françaises qui sont très limitées en artillerie et dont la poudre est humide, réduisant l'efficacité. Les Franco-Canadiens combattent également les volontaires envoyées par Murray hors des murs de Québec durant la nuit, qui attaquent les Français afin de retarder l'avance de Lévis.

Le 28 avril 1760, quelques mois seulement après la défaite de la France sur les plaines d'Abraham dans la ville de Québec, le gouverneur de la Nouvelle-France, Pierre de Rigaud de Vaudreuil, et le chevalier de Lévis repoussent les Britanniques du général James Murray à la bataille de Sainte-Foy. Les Britanniques s'enferment dans la ville. Lévis et ses troupes commencent aussitôt le siège de Québec (1760) en y creusant des tranchées ; ses hommes creusent jours et nuits. Ils creusent des tranchées parallèles ; installent quelques canons pour bombarder les fortifications et se rapprocher de la ville en creusant aussi des tranchées d'approches. Lévis commence à bombarder les murs de la ville le 11 mai, avec quelques canons pour enfoncer un point faible ; le bastion la glacière. Les hommes de Murray réparent les murs très affaiblis durant la nuit afin que les Franco-Canadiens ne s'aperçoivent pas que des parties du mur sont pratiquement effondrées. Afin de résister au siège que prépare Lévis le 29 avril, tous les hommes valides, même les officiers supérieurs anglais sont mobilisés pour percer des embrasures, monter des canons de la basse-ville pour les installer dans le nouvelles embrasures, percées au rythme de 4 ou 5 par jour environ pour atteindre environ 100 pièces de différents calibres. Les Anglais travaillent jour et nuit et même les convalescents participent aux opérations selon leur capacité. Murray réussira à envoyer un véritable déluge de feu de plus de 14 000 boulets de 8 à 32 livres en plus des mortiers sur les positions françaises qui sont très limitées en artillerie et dont la poudre est humide, réduisant l'efficacité. Les Franco-Canadiens combattent également les volontaires envoyées par Murray hors des murs de Québec durant la nuit, qui attaquent les Français afin de retarder l'avance de Lévis.

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La bataille de Sainte-Foy est le dernier battement de cœur de la France coloniale au Canada. Les trois années qui suivront cette bataille seront sous un régime militaire administré par le général Murray et ce, jusqu'à la fin de la guerre de Sept Ans en Europe. Au traité de Paris (1763), Choiseuil choisit de conserver les îles des Antilles, plutôt que le Canada offert par l'Angleterre, et la France perdit ainsi, l'île Royale et l'isle Saint-Jean. Alors que la Louisiane sera vendue par Napoléon en 1803 et que l'Acadie fut conquise dès 1713. Le gain monétaire et l'argent qu'apportaient les Antilles, l'esclavage au Sénégal, et son comptoir de Pondichéry aux Indes, est tout ce que Choiseul et les riches marchands favorisaient. La France était avant tout une super puissance avec une population trois fois supérieure à l'Angleterre métropolitaine mais avec bien moins d’alliés. L'intérêt n'y était plus, et Lévis lorsqu'il aperçut la flotte britannique remonter le Saint-Laurent s'écria, « La France nous a abandonnés ! »

La bataille de Sainte-Foy est le dernier battement de cœur de la France coloniale au Canada. Les trois années qui suivront cette bataille seront sous un régime militaire administré par le général Murray et ce, jusqu'à la fin de la guerre de Sept Ans en Europe. Au traité de Paris (1763), Choiseuil choisit de conserver les îles des Antilles, plutôt que le Canada offert par l'Angleterre, et la France perdit ainsi, l'île Royale et l'isle Saint-Jean. Alors que la Louisiane sera vendue par Napoléon en 1803 et que l'Acadie fut conquise dès 1713. Le gain monétaire et l'argent qu'apportaient les Antilles, l'esclavage au Sénégal, et son comptoir de Pondichéry aux Indes, est tout ce que Choiseul et les riches marchands favorisaient. La France était avant tout une super puissance avec une population trois fois supérieure à l'Angleterre métropolitaine mais avec bien moins d’alliés. L'intérêt n'y était plus, et Lévis lorsqu'il aperçut la flotte britannique remonter le Saint-Laurent s'écria, « La France nous a abandonnés ! »

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