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27 juillet 2024

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début de la bataille des Quatre Jours.

Écrit par :
Jean-Claude JUNIN

Date de parution :
11 juin 2024

Lieu :
Un jour dans l'Histoire...

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La bataille des Quatre Jours est une bataille navale de la deuxième guerre anglo-néerlandaise qui se déroula du 11 au 14 juin 1666 (1er au 4 juin selon le calendrier julien alors en usage en Angleterre), au large des côtes flamandes et de l'Angleterre.

En juin 1665, les Anglais ont battu les Néerlandais à la bataille de Lowestoft, mais n'ont pas réussi en tirer parti. En août 1665 la flotte anglaise est de nouveau engagée dans des escarmouches. En 1666, l'Angleterre projette de détruire la marine néerlandaise avant qu'elle ne soit devenue trop puissante et voudrait en finir avec les corsaires néerlandais qui menacent son commerce maritime.

Apprenant qu'une flotte française de cinquante voiles, commandée par le duc de Beaufort à laquelle se sont joints 8 navires de guerre hollandais, a quitté Toulon le 20 avril et s'apprête à rejoindre la flotte hollandaise à Dunkerque, les Anglais tentent de s'interposer. Tandis qu'une escadre commandée par le prince Rupert bloque le pas de Calais, leur force principale attaque la flotte néerlandaise.

La bataille des Quatre Jours est une bataille navale de la deuxième guerre anglo-néerlandaise qui se déroula du 11 au 14 juin 1666 (1er au 4 juin selon le calendrier julien alors en usage en Angleterre), au large des côtes flamandes et de l'Angleterre.

En juin 1665, les Anglais ont battu les Néerlandais à la bataille de Lowestoft, mais n'ont pas réussi en tirer parti. En août 1665 la flotte anglaise est de nouveau engagée dans des escarmouches. En 1666, l'Angleterre projette de détruire la marine néerlandaise avant qu'elle ne soit devenue trop puissante et voudrait en finir avec les corsaires néerlandais qui menacent son commerce maritime.

Apprenant qu'une flotte française de cinquante voiles, commandée par le duc de Beaufort à laquelle se sont joints 8 navires de guerre hollandais, a quitté Toulon le 20 avril et s'apprête à rejoindre la flotte hollandaise à Dunkerque, les Anglais tentent de s'interposer. Tandis qu'une escadre commandée par le prince Rupert bloque le pas de Calais, leur force principale attaque la flotte néerlandaise.

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La flotte anglaise compte environ 56 navires commandés par George Monck, 1er duc d'Albemarle, qui commande également l'escadre rouge. La flotte néerlandaise compte environ 84 puissants bâtiments sous les ordres du lieutenant-amiral Michiel de Ruyter.

Le 11 juin, George Monck fait voile à l'avant de la flotte. George Ayscue commande l'escadre blanche derrière lui et Thomas Teddiman, l'escadre bleue formant l'arrière-garde. La flotte néerlandaise est surprise à l'ancre près de Dunkerque. Malgré les conditions météorologiques défavorables, Monck décide d'attaquer l'arrière des Néerlandais, commandée par lieutenant-amiral Cornelis Tromp, espérant le paralyser avant que le centre et l'avant ne puissent intervenir. Après avoir envoyé à Rupert l'ordre de le rejoindre au plus vite, Monck attaque Tromp qui fuit vers les hauts-fonds flamands. Monck se porte vers le nord-ouest, à la rencontre du centre néerlandais de Ruyter et de l'avant-garde, commandée par le lieutenant-amiral Cornelis Evertsen l'Ancien.

En manœuvrant, le Liefde, navire de Tromp, entre en collision avec le Groot Hollandia. Voyant cela, le vice-amiral anglais Berkeley, à bord du HMS Swiftsure, tente de l'aborder. Immédiatement le Callantsoog et le Reiger viennent à la rescousse du navire amiral, détruisant le gréement du navire anglais. Alors que Berkeley est mortellement blessé à la gorge par une balle de mousquet, son navire est capturé.

La flotte anglaise compte environ 56 navires commandés par George Monck, 1er duc d'Albemarle, qui commande également l'escadre rouge. La flotte néerlandaise compte environ 84 puissants bâtiments sous les ordres du lieutenant-amiral Michiel de Ruyter.

Le 11 juin, George Monck fait voile à l'avant de la flotte. George Ayscue commande l'escadre blanche derrière lui et Thomas Teddiman, l'escadre bleue formant l'arrière-garde. La flotte néerlandaise est surprise à l'ancre près de Dunkerque. Malgré les conditions météorologiques défavorables, Monck décide d'attaquer l'arrière des Néerlandais, commandée par lieutenant-amiral Cornelis Tromp, espérant le paralyser avant que le centre et l'avant ne puissent intervenir. Après avoir envoyé à Rupert l'ordre de le rejoindre au plus vite, Monck attaque Tromp qui fuit vers les hauts-fonds flamands. Monck se porte vers le nord-ouest, à la rencontre du centre néerlandais de Ruyter et de l'avant-garde, commandée par le lieutenant-amiral Cornelis Evertsen l'Ancien.

En manœuvrant, le Liefde, navire de Tromp, entre en collision avec le Groot Hollandia. Voyant cela, le vice-amiral anglais Berkeley, à bord du HMS Swiftsure, tente de l'aborder. Immédiatement le Callantsoog et le Reiger viennent à la rescousse du navire amiral, détruisant le gréement du navire anglais. Alors que Berkeley est mortellement blessé à la gorge par une balle de mousquet, son navire est capturé.

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Endommagé, le HMS Seven Oaks (ancien Sevenwolden) est capturé par le Beschermer. Alors qu'il tentait de venir en aide au Swiftsure, le HMS Loyal George est capturé à son tour. Le HMS Rainbow et le Kent qui avaient initialement repéré la flotte néerlandaise, parviennent à s'enfuir. Le premier, pourchassé par une douzaine de navires de l'escadre de Tromp, parvient à se réfugier dans le port neutre d'Ostende, tandis que l'autre quitte le champ de bataille à la recherche de l'escadre de Rupert.

Une bataille rangée se déroule ensuite entre les deux flottes, placées en ligne, qui se bombardent mutuellement. Le Hof van Zeeland et le Duivenvoorde sont touchés par des grenades incendiaires.

À la nuit tombée, les navires de Monck se retirent, mais le navire-amiral de John Harman, le HMS Henry, qui a dérivé vers la ligne hollandaise, est soudainement incendié par deux brûlots. Dans la panique, un tiers de l'équipage se jette à l'eau et se noie. Evertsen propose une reddition, mais malgré la chute de deux mats dont l'un lui écrase la jambe, Harman refuse de se rendre. D'ailleurs l'incendie finit par être maitrisé et après un dernier coup de canon qui fauche Evertsen, le HMS Henry parvient à s'échapper.

Endommagé, le HMS Seven Oaks (ancien Sevenwolden) est capturé par le Beschermer. Alors qu'il tentait de venir en aide au Swiftsure, le HMS Loyal George est capturé à son tour. Le HMS Rainbow et le Kent qui avaient initialement repéré la flotte néerlandaise, parviennent à s'enfuir. Le premier, pourchassé par une douzaine de navires de l'escadre de Tromp, parvient à se réfugier dans le port neutre d'Ostende, tandis que l'autre quitte le champ de bataille à la recherche de l'escadre de Rupert.

Une bataille rangée se déroule ensuite entre les deux flottes, placées en ligne, qui se bombardent mutuellement. Le Hof van Zeeland et le Duivenvoorde sont touchés par des grenades incendiaires.

À la nuit tombée, les navires de Monck se retirent, mais le navire-amiral de John Harman, le HMS Henry, qui a dérivé vers la ligne hollandaise, est soudainement incendié par deux brûlots. Dans la panique, un tiers de l'équipage se jette à l'eau et se noie. Evertsen propose une reddition, mais malgré la chute de deux mats dont l'un lui écrase la jambe, Harman refuse de se rendre. D'ailleurs l'incendie finit par être maitrisé et après un dernier coup de canon qui fauche Evertsen, le HMS Henry parvient à s'échapper.

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Ayant parié sur le fait que les équipages des nouveaux navires de ligne néerlandais ne seraient pas encore complètement formés, les Anglais doivent déchanter. Ils ont perdu dix navires, 2 800 hommes, et deux amiraux : Christopher Myngs et William Berkeley, alors que l'amiral George Ayscue et 2 000 marins sont faits prisonniers. Ayant perdu tellement d'hommes qu'il est incapable de maintenir la puissance de feu de ses canons, le HMS Sovereign of the Seas a dû quitter la bataille. Presque à court de munitions, la flotte anglaise se désengage…

Ayant parié sur le fait que les équipages des nouveaux navires de ligne néerlandais ne seraient pas encore complètement formés, les Anglais doivent déchanter. Ils ont perdu dix navires, 2 800 hommes, et deux amiraux : Christopher Myngs et William Berkeley, alors que l'amiral George Ayscue et 2 000 marins sont faits prisonniers. Ayant perdu tellement d'hommes qu'il est incapable de maintenir la puissance de feu de ses canons, le HMS Sovereign of the Seas a dû quitter la bataille. Presque à court de munitions, la flotte anglaise se désengage…

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Bataille Maritime

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