Il était une fois, Un grand chemin !

Il était une fois, Un grand chemin !

Sur les traces de la diligence de Grasse à Draguignan…

Corinne et Éric Etrillard sont heureux de vous convier à la signature de leur dernier ouvrage (rassurez-vous il y en aura d’autres !) consacré au grand chemin de Grasse à Draguignan, du temps pas si lointain ou seule la diligence empruntait cette route…

Après avoir raviver notre mémoire avec « Ici passait le train » toujours de Grasse à Draguignan, les deux auteurs nous plongent aujourd’hui encore plus en avant dans le temps…

Rendez-vous à la librairie Arts & Livres du Plan de Grasse

Le samedi 6 avril 2024 de 14h30 à 17h30

Réservez dès à présent votre exemplaire au 04 93 70 57 25  

Le réseau routier a toujours été un élément fondamental de la vie économique et sociale. En permettant la circulation des hommes et des marchandises, les routes ont, au fil des siècles, favorisé le commerce, les échanges et d’une certaine façon les nouvelles, d’une région à une autre. Le développement de villes authentiquement médiévales comme Grasse et Draguignan a entraîné un essor du transport de denrées essentielles, tels que le blé et le sel. In fine, la création d'un axe absolument autonome s’est progressivement mise en place.

Le grand chemin de Grasse à Draguignan est la voie commerciale par excellence qui double le littoral.  Quittant Grasse, via la chapelle Saint-Hilaire, la route suit le vallon des Ribes, redescend vers le Tignet où elle franchit la Siagne par le pont de Tournon. Elle passe à Montauroux, Fayence, Seillans, Bargemon, Claviers, Figanières, la chapelle Saint-Julien, la Bégude, la Taillade, Garron, les Issarts, Figanières. Draguignan est un carrefour vers toutes les directions, notamment la vallée du Rhône, la Haute Provence et le littoral.

Cette grande voie de communication médiévale, que l’on appelle alors l’  « Iter Regius » et qui correspond aujourd’hui à la route départementale 562, est l’une des grandes routes d’Europe du XIIIe au XVe siècle, et principal axe du monde latin. Venant d’Aix, Saint-Maximin et Brignoles, elle quitte l’ancienne voie romaine pour se diriger vers la vallée de l’Argens et les plaines calcaires de la Dracénie et de l’est-Varois, jusqu’à atteindre et longer les contreforts alpins du pays grassois. Cette voie terrestre utilisée par le grand commerce au Moyen Âge, a acquis une nouvelle importance lorsque la Papauté s’installe à Avignon.

Les Grassois y jouissent d'une immunité totale des leydes «( taxes sur les blés) et péages.