L’histoire semble s’accélérer
juillet 10, 2020 | by Jean-Claude JUNIN
Transition énergétique : « L’histoire semble s’accélérer »
Les quatrièmes Rencontres de la transition énergétique se sont déroulées dans les salons du One Monte-Carlo. Avec un constat : cette transition prend une nouvelle vitesse.
« Nous avons vécu une période compliquée qui nous a contraints à repenser tous les actes de la vie quotidienne. » Directrice de la Mission pour la Transition Energétique, Annabelle Jaeger-Seydoux n’est pas la seule à le penser. Le contexte de crise sanitaire et plus particulièrement celle de confinement auront, selon Frédéric Genta, « eu par certains aspects, des côtés positifs ». A commencer, d’après le délégué interministériel chargé de la transition numérique, par l’expérience contrainte de télétravail. « Nous avons trop souvent tendance à opposer transition écologique et numérique. A Monaco, nous avons choisi de faire du numérique responsable et la période de confinement a fait passer le nombre d’agents de l’Etat travaillant à distance de 25 à 1300 ! Cela par le fait que le numérique est devenu un outil très puissant qui comporte, certes, des dangers, mais aussi des opportunités intéressantes, notamment pour l’environnement. » Or, des personnels qui travaillent depuis leur domicile évitent de se déplacer pour gagner le bureau, ce qui limite considérablement la pollution générée. Ce dont s’est largement félicitée, Marie-Pierre Gramaglia, conseiller de gouvernement-ministre pour l’Equipement, l’Environnement et l’Urbanisme. « Le gouvernement travaille actuellement sur ces questions. Nous allons, c’est certain, continuer à télétravailler. Il va simplement falloir trouver des équilibres. » Propos confirmés par Frédéric Genta : « L’absence de télétravail dans le futur n’est pas audible. Nous travaillons à la recherche d’une solution optimum. » Un élément qui, à en croire les différents observateurs, aura quelque peu participé à gagner du temps en termes de transition énergétique. Et permis de se rapprocher davantage des objectifs de réduction de 50% des émissions de CO2 d’ici 2030 et de neutralité carbone à l’horizon 2050.
Source : La Gazette de Monaco – Georges-Olivier KALIFA © G.-O.K.
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