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16 novembre 1940, le Général de Gaulle crée l'ordre de la Libération

Écrit par :
Jean-Claude JUNIN

Date de parution :
16 novembre 2023

Lieu :
Un jour dans l'Histoire...

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16 novembre 1940, le Général de Gaulle crée l'ordre de la Libération

De passage à Brazzaville, capitale de l'Afrique Équatoriale Française, le chef de la France Libre fonde l'ordre de la Libération. Cinq mois après l'invasion de la France par l'armée allemande, il veut avec cet ordre honorifique «récompenser les personnes ou les collectivités militaires ou civiles qui se seront signalées dans l'œuvre de libération de la France et de l'empire».

Le 16 novembre 1940, de Gaulle veut récompenser les personnes, les communautés civiles et unités militaires qui font preuve d’un courage exceptionnel dans la libération de la France et de son Empire – engagement précoce, faits d’armes marquants, services remarquables, sens du sacrifice. De Gaulle construit l’Ordre comme “cette chevalerie exceptionnelle créée au moment le plus grave de l’histoire de France”. Les membres de l’Ordre sont appelés les Compagnons de la Libération.

Très peu de résistants deviennent Compagnons : le petit nombre souligne leur valeur exemplaire. Leur point commun est le refus absolu de la défaite et de voir les Allemands occuper la France. Ils se sont engagés très tôt dans le combat pour la Libération.

Comme de Gaulle, ils n’ont pas accepté l’armistice de la France en juin 1940.

Peu l’entendent, mais certains ont la même intuition : continuer à se battre aux côtés de l’allié britannique. D’autres restent en France et décident de “faire quelque chose“. Tous agissent contre les Allemands et contre les Français qui les soutiennent. Leur nombre, très réduit au départ, grandit progressivement au cours de la guerre.

16 novembre 1940, le Général de Gaulle crée l'ordre de la Libération

De passage à Brazzaville, capitale de l'Afrique Équatoriale Française, le chef de la France Libre fonde l'ordre de la Libération. Cinq mois après l'invasion de la France par l'armée allemande, il veut avec cet ordre honorifique «récompenser les personnes ou les collectivités militaires ou civiles qui se seront signalées dans l'œuvre de libération de la France et de l'empire».

Le 16 novembre 1940, de Gaulle veut récompenser les personnes, les communautés civiles et unités militaires qui font preuve d’un courage exceptionnel dans la libération de la France et de son Empire – engagement précoce, faits d’armes marquants, services remarquables, sens du sacrifice. De Gaulle construit l’Ordre comme “cette chevalerie exceptionnelle créée au moment le plus grave de l’histoire de France”. Les membres de l’Ordre sont appelés les Compagnons de la Libération.

Très peu de résistants deviennent Compagnons : le petit nombre souligne leur valeur exemplaire. Leur point commun est le refus absolu de la défaite et de voir les Allemands occuper la France. Ils se sont engagés très tôt dans le combat pour la Libération.

Comme de Gaulle, ils n’ont pas accepté l’armistice de la France en juin 1940.

Peu l’entendent, mais certains ont la même intuition : continuer à se battre aux côtés de l’allié britannique. D’autres restent en France et décident de “faire quelque chose“. Tous agissent contre les Allemands et contre les Français qui les soutiennent. Leur nombre, très réduit au départ, grandit progressivement au cours de la guerre.

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1 059 croix ont été ainsi décernées jusqu'à la cessation d'attribution en janvier 1946.

18 l'ont été à des unités militaires et cinq à des communes françaises : Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors et l'Ile de Sein. 271 personnes ont par ailleurs reçu la croix à titre posthume. À titre exceptionnel, Winston Churchill et feu le roi George VI l'ont reçue en 1958 et 1960.

Le 16 novembre 2012, les Compagnons de la Libération, réduits à une vingtaine, transmettaient aux cinq communes «compagnons» le soin d'entretenir leur souvenir ainsi que le musée installé aux Invalides. Il est revenu à ces villes de désigner le successeur du dernier chancelier, le colonel Fred Moore, qui  s’est éteint le 16 septembre 2017 à Paris à l'âge de 97 ans. Daniel Cordier a été nommé chancelier d’honneur de l’Ordre de la Libération par un décret du président de la République à compter du 23 octobre. À 99 ans, Daniel Cordier, ancien secrétaire de Jean Moulin, est l’un des derniers compagnons de la Libération en vie. Devenu marchand d’art après-guerre, Daniel Cordier est l’auteur de mémoires remarquées, Alias Caracalla (Gallimard, 2009).

1 059 croix ont été ainsi décernées jusqu'à la cessation d'attribution en janvier 1946.

18 l'ont été à des unités militaires et cinq à des communes françaises : Nantes, Grenoble, Paris, Vassieux-en-Vercors et l'Ile de Sein. 271 personnes ont par ailleurs reçu la croix à titre posthume. À titre exceptionnel, Winston Churchill et feu le roi George VI l'ont reçue en 1958 et 1960.

Le 16 novembre 2012, les Compagnons de la Libération, réduits à une vingtaine, transmettaient aux cinq communes «compagnons» le soin d'entretenir leur souvenir ainsi que le musée installé aux Invalides. Il est revenu à ces villes de désigner le successeur du dernier chancelier, le colonel Fred Moore, qui  s’est éteint le 16 septembre 2017 à Paris à l'âge de 97 ans. Daniel Cordier a été nommé chancelier d’honneur de l’Ordre de la Libération par un décret du président de la République à compter du 23 octobre. À 99 ans, Daniel Cordier, ancien secrétaire de Jean Moulin, est l’un des derniers compagnons de la Libération en vie. Devenu marchand d’art après-guerre, Daniel Cordier est l’auteur de mémoires remarquées, Alias Caracalla (Gallimard, 2009).

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Deuxième après la Légion d'Honneur dans l'ordre protocolaire, l'ordre de la Libération n'a eu qu'un seul Grand-Maître, le général de Gaulle. Il se flatte de ne compter dans ses rangs que d'authentiques résistants parmi lesquels des hommes de grand mérite comme François Jacob, Prix Nobel de médecine 1965.

Deuxième après la Légion d'Honneur dans l'ordre protocolaire, l'ordre de la Libération n'a eu qu'un seul Grand-Maître, le général de Gaulle. Il se flatte de ne compter dans ses rangs que d'authentiques résistants parmi lesquels des hommes de grand mérite comme François Jacob, Prix Nobel de médecine 1965.

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Portraits de compagnons :

FÉLIX ÉBOUÉ Né en Guyane française (Amérique du Sud) il étudie en France puis devient administrateur de plusieurs colonies françaises en Afrique. Il essaye d’améliorer les conditions de vie des habitants en faisant construire des routes, des hôpitaux, des écoles ou encore en développant l’agriculture. En 1940, il gouverne le Tchad, en Afrique centrale et décide de le placer sous l’autorité du général de Gaulle. Félix Éboué soutient les Forces françaises libres qui se battent pour la France et ses autres Alliés en Afrique. Il est inhumé au Panthéon à Paris, comme quatre autres Compagnons. Ce lieu est celui où reposent les Grands Hommes de l’Histoire.

Portraits de compagnons :

FÉLIX ÉBOUÉ Né en Guyane française (Amérique du Sud) il étudie en France puis devient administrateur de plusieurs colonies françaises en Afrique. Il essaye d’améliorer les conditions de vie des habitants en faisant construire des routes, des hôpitaux, des écoles ou encore en développant l’agriculture. En 1940, il gouverne le Tchad, en Afrique centrale et décide de le placer sous l’autorité du général de Gaulle. Félix Éboué soutient les Forces françaises libres qui se battent pour la France et ses autres Alliés en Afrique. Il est inhumé au Panthéon à Paris, comme quatre autres Compagnons. Ce lieu est celui où reposent les Grands Hommes de l’Histoire.

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Portraits de compagnons :

BERTY ALBRECHT Après avoir été infirmière, elle travaille dans une usine. Après l’armistice, elle aide des personnes à passer en zone libre, dans la moitié sud de la France. Elle participe à la création du mouvement Combat et à la rédaction du journal clandestin du même nom. Il prône la lutte contre les Allemands. Elle est arrêtée en 1943 et torturée. Elle se pend en prison. Toute sa vie, Berty Albrecht a également défendu les droits des femmes. Elle est l'une des six femmes Compagnons de la Libération et l'une des deux femmes inhumées dans la crypte du Mémorial de la France combattante au mont Valérien.

Portraits de compagnons :

BERTY ALBRECHT Après avoir été infirmière, elle travaille dans une usine. Après l’armistice, elle aide des personnes à passer en zone libre, dans la moitié sud de la France. Elle participe à la création du mouvement Combat et à la rédaction du journal clandestin du même nom. Il prône la lutte contre les Allemands. Elle est arrêtée en 1943 et torturée. Elle se pend en prison. Toute sa vie, Berty Albrecht a également défendu les droits des femmes. Elle est l'une des six femmes Compagnons de la Libération et l'une des deux femmes inhumées dans la crypte du Mémorial de la France combattante au mont Valérien.

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Portraits de compagnons :

JEAN MOULIN Préfet d’Eure-et-Loir, il entre dans la Résistance en juin 1940. Il va à Londres où le général de Gaulle lui demande d’unir les différents groupes de résistants qui existent déjà. Il doit aussi créer une Armée secrète. Avant d’être arrêté par les Allemands en juin 1943, il crée le Conseil National de la Résistance. Il est torturé mais il ne dénonce pas ses autres camarades. Il meurt quelques jours plus tard. En 1964, ses cendres sont transférées au Panthéon

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JEAN MOULIN Préfet d’Eure-et-Loir, il entre dans la Résistance en juin 1940. Il va à Londres où le général de Gaulle lui demande d’unir les différents groupes de résistants qui existent déjà. Il doit aussi créer une Armée secrète. Avant d’être arrêté par les Allemands en juin 1943, il crée le Conseil National de la Résistance. Il est torturé mais il ne dénonce pas ses autres camarades. Il meurt quelques jours plus tard. En 1964, ses cendres sont transférées au Panthéon

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