Chikungunya à Antibes : vigilance sans panique, les bons gestes pour se protéger

Chikungunya à Antibes : vigilance sans panique, les bons gestes pour se protéger

Depuis juillet, Antibes fait face à un foyer inédit de chikungunya en métropole. Selon les données de Santé publique France au 23 septembre, 103 cas autochtones ont été confirmés dans la commune, sur 140 dans les Alpes-Maritimes et 312 dans toute la région PACA. Le virus est transmis par la piqûre du moustique tigre, particulièrement présent dans notre département.

Une mobilisation exceptionnelle

L’ARS Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Préfecture, la Ville d’Antibes et Santé publique France ont engagé une action d’ampleur : enquêtes épidémiologiques et entomologiques, opérations de démoustication, diffusion de recommandations aux médecins et pharmaciens, sensibilisation de la population par plaquettes, affiches et même envoi de SMS ciblés. Ce mercredi 24 septembre, un message FR-Alert rappellera aux habitants les consignes de protection.

Reconnaître les symptômes et agir vite

Le chikungunya se manifeste principalement par :

• Une forte fièvre,
• Des douleurs articulaires intenses,
• De la fatigue,
• Des maux de tête,
• Parfois une éruption cutanée.

En cas de symptômes, il est impératif de consulter son médecin sans tarder et de continuer à se protéger des piqûres : un malade peut transmettre le virus aux moustiques pendant une semaine. Les déplacements doivent être limités pour éviter la propagation.

Comment se protéger efficacement

Les autorités rappellent quelques gestes simples mais essentiels :

• Appliquer un répulsif cutané, surtout le matin et en fin de journée ;
• Porter des vêtements longs et amples ;
• Protéger les plus vulnérables (nouveau-nés, personnes alitées) avec des moustiquaires ;
• Supprimer les eaux stagnantes (coupelles, seaux, jouets, bâches, arrosoirs…) où le moustique tigre se reproduit.

Attention : les bracelets anti-insectes, huiles essentielles ou appareils à ultrasons n’ont pas démontré d’efficacité.

Ensemble contre le moustique tigre

La lutte passe par la vigilance de tous : chaque habitant a un rôle à jouer pour réduire la prolifération du moustique et limiter la transmission. L’information est disponible sur le site de l’ARS PACA et auprès des professionnels de santé locaux.

Restons attentifs, appliquons les bons gestes et, surtout, ne cédons pas à la panique : la prévention reste notre meilleure arme.

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