“Mon heure préférée est une heure de la nuit : Al Fahmah”
juillet 9, 2020 | by Jean-Claude JUNIN
"Mon heure préférée est une heure de la nuit : Al Fahmah"
Artiste multidisciplinaire travaillant aussi bien la vidéo, la photographie, l’installation, le dessin ou la broderie, Mounira Al Solh (née en 1978 à Beyrouth) aborde les enjeux de déplacements à l’échelle de l’Europe et de la Méditerranée, et notamment la crise des réfugiés syriens, à l’origine de plusieurs séries d’œuvres depuis 2012. Son œuvre se nourrit de récits collectés, mêlant histoires collectives et histoires personnelles, qui forment autant de manières d’évoquer la résilience face aux conflits contemporains.
À l’occasion de son invitation au musée national Pablo Picasso de Vallauris, Mounira Al Solh expose l’œuvre récente Mina El Shourouk ila Al Fahmah – Lackadaisical sunset to sunset, une tente brodée des 24 noms arabes désignant les heures du jour et de la nuit, comme "Al Fahmah", heure de la nuit se traduisant par le mot « charbon ». Dans l’espace intime et protégé formé par la tente, sont inscrits plusieurs récits qui traitent de l’émancipation féminine dans le monde arabe. Cette installation est complétée par une broderie spécialement conçue pour l’occasion, détournant le personnage du guerrier de la paix de Picasso d’un point de vue féministe, et mis en relation avec le mouvement de contestation actuel au Liban.
Ce projet s’inscrit dans la série des invitations faites par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes à des artistes contemporains d’exposer dans la chapelle du musée national Pablo Picasso de Vallauris. Pensées en résonance avec le chef-d’œuvre de Picasso La Guerre et la Paix, ces expositions explorent chacune à leur façon la notion d’engagement.
"Mon heure préférée est une heure de la nuit : Al Fahmah"
Artiste multidisciplinaire travaillant aussi bien la vidéo, la photographie, l’installation, le dessin ou la broderie, Mounira Al Solh (née en 1978 à Beyrouth) aborde les enjeux de déplacements à l’échelle de l’Europe et de la Méditerranée, et notamment la crise des réfugiés syriens, à l’origine de plusieurs séries d’œuvres depuis 2012. Son œuvre se nourrit de récits collectés, mêlant histoires collectives et histoires personnelles, qui forment autant de manières d’évoquer la résilience face aux conflits contemporains.
À l’occasion de son invitation au musée national Pablo Picasso de Vallauris, Mounira Al Solh expose l’œuvre récente Mina El Shourouk ila Al Fahmah – Lackadaisical sunset to sunset, une tente brodée des 24 noms arabes désignant les heures du jour et de la nuit, comme "Al Fahmah", heure de la nuit se traduisant par le mot « charbon ». Dans l’espace intime et protégé formé par la tente, sont inscrits plusieurs récits qui traitent de l’émancipation féminine dans le monde arabe. Cette installation est complétée par une broderie spécialement conçue pour l’occasion, détournant le personnage du guerrier de la paix de Picasso d’un point de vue féministe, et mis en relation avec le mouvement de contestation actuel au Liban.
Ce projet s’inscrit dans la série des invitations faites par les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes à des artistes contemporains d’exposer dans la chapelle du musée national Pablo Picasso de Vallauris. Pensées en résonance avec le chef-d’œuvre de Picasso La Guerre et la Paix, ces expositions explorent chacune à leur façon la notion d’engagement.
Commissariat général : Anne Dopffer, directrice des musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes
Commissariat : Jean-Baptiste Delorme, conservateur au musée national Marc Chagall, Nice
L'exposition Mounira Al Solh fait partie des 96 projets sélectionnés "Les Parallèles du Sud" dans le cadre de MANIFESTA 13 qui se déroulera à Marseille du 28 août au 29 novembre 2020. Pour + d'informations
Illustration : Mounira El Solh, Mina El Shourouk ila Al Fahmah (détail), 2 parasols, tentes brodées, 3.5 x 3.5 m, 2019. Courtesy de l'artiste et de la Sfeir-Semler Gallery (Beyrouth, Liban), 2020.
du 11 juillet au 2 novembre 2020
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