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Callian

mars 23, 2021 | by Jean-Claude JUNIN

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A la découverte de Callian


Pittoresque village provençal,


Du haut de son contrefort rocheux, ce pittoresque village provençal, perché à 325m d’altitude, domine la plaine et offre une vue splendide sur les Massifs du Tanneron et de l'Estérel, sur une partie du Lac de Saint-Cassien, et Montauroux. Le village est dominé par son château dont les tours datent des XIIème et XIIIème siècles, et qui a été restauré dans les années 60.


Autrefois occupé par des tribus celto-ligures, les Ligauni qui s’étaient installés sur les pentes du Cavaroux, (actuellement sur la commune de Tourrettes). Ces premiers Callianais occupaient les collines et les plaines jusqu’à la Siagne, fleuve frontière. Décimés par les Romains vers 155 avant J.C, une partie des habitants allaient bâtir une nouvelle cité sur les bords de la Camiole, sur le territoire actuel de la commune de Callian, tandis que l’autre partie allait fonder les villages de Seillans et Montauroux.

A la découverte de Callian

Vers la moitié du 1er siècle avant J.C, Forum Julius (Fréjus) apparaît dans l’histoire comme base logistique des légions de César. L’arrière-pays apparaît comme source de richesses pour ses produits et son eau. Un aqueduc sera mis en chantier, il traversera le « pagus » de Callian. Les populations trouvèrent là des conditions de vie salubres. Des fouilles ont livré certaines découvertes une nécropole jouxtait le chevet de Notre Dame des Roses, elle-même bâtie sur un substratum gallo-romain assez vaste…


Bien plus tard, en 1249, Callian figure comme « castrum » et apparaît comme une importante seigneurie. En 1260. La grande peste de 1348, suivie de la famine de 1364, fléaux auxquels il convient d’ajouter la mise à sac par Raymond de Turenne, à la solde de Duras de Naples, eurent raison du castrum, complètement détruit en 1391.

A la découverte de Callian

Selon Gustave Tallent*, « ses habitants se dispersèrent et allèrent fonder les communes de Fayence et de Tourrettes, qui étaient auparavant des hameaux de Callian et, Callian lui-même fut bâti sur l’éminence qu’il occupe toujours et qui était facile à défendre » .


C’est en 1484 que fut signé le règlement de la communauté de Callian. On le trouve consigné dans les archives de Draguignan. Ce siècle marqua l’émancipation des communautés. Les populations se regroupent sur des positions plus faciles à défendre autour des forteresses et des châteaux : les villages « perchés » datent de cette période. Peu à peu, le territoire définitif de Callian se dessine.

A la découverte de Callian

De nombreuses personnalités ont trouvé en Callian un lieu favorable pour exercer leur art, comme les peintres Fernand et Nadia Leger (tous les 2 enterrés à Callian), le grand couturier Christian Dior, Anthony Burgess auteur du livre « Orange Mécanique », Edouard Goerg, peintre de réputation mondiale, sans oublier Sœur Emmanuelle, « petite sœur des pauvres », qui se retira dans la Maison de repos des religieuses de Notre-Dame-de-Sion jusqu’à son décès en 2008.


Curiosité :


Le petit cochon « Porte Bonheur » c’est une petite curiosité bien cachée au creux de la Tour de l’Horloge, sculptée dans la pierre et dont la maxime est : « O toi qui viens de loin, si tu frottes mon groin, à coup sûr, très grand bien à jamais sera tien ! »


*Maire de Callian de 1925 à 1937

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