2 janvier, Saint Basile, également Stéphanie
janvier 2, 2025 | by Jean-Claude JUNIN

2 janvier, Saint Basile, également Stéphanie
Basile est un prénom issu du grec ancien Basileus, qui signifie roi.
Saint Basile le Grand. Docteur de l’Église (329-379)
Saint Basile naquit à Césarée, l’an 329, d’une famille où la sainteté était héréditaire ; son père et sa mère, deux de ses frères, une de ses soeurs, sans parler des autres, sont placés au rang des Saints. Un seul défaut paraissait dans cet enfant de prédilection, sa faible santé ; elle se rétablit pourtant, grâce aux prières de ses parents plutôt qu’aux remèdes.
Doué d’un heureux génie, Basile s’éleva vite au niveau des grands hommes, non moins qu’à la hauteur des Saints : « Il était, dit son ami Grégoire de Nazianze, au-dessus de son âge par son instruction, au-dessus de son instruction par sa vertu ; il était rhéteur avant d’avoir étudié l’art des rhéteurs, philosophe avant d’avoir étudié la philosophie, prêtre avant d’avoir reçu le sacerdoce. » Ses aptitudes universelles, sa rare modestie, ses vertus éminentes, lui conciliaient l’estime et l’admiration de tous.
A vingt-trois ans, il parut à Athènes et se lia avec Grégoire de Nazianze, au point que tous les deux ne faisaient qu’un coeur et qu’une âme. De retour en son pays, les applaudissements qu’il reçut l’exposèrent à une tentation de vaine gloire dont il fut si effrayé, qu’il embrassa l’état monastique pour y vivre dans l’oubli du monde et la pénitence ; il fonda plusieurs monastères, écrivit, pour les diriger, des ouvrages ascétiques très estimés et traça des règles de vie religieuse demeurées célèbres.
Un très léger repas par jour, un sommeil très court sur la dure, de longues veilles, un vêtement léger par les temps les plus froids, tel était l’ordinaire de ce saint austère, « dont la pâleur, dit saint Grégoire, annonçait un mort plutôt qu’un vivant. » Basile eut à souffrir d’infirmités continuelles ; dans le temps de sa meilleure santé, dit-il lui-même, il était plus faible que ne sont les malades abandonnés des médecins.
Le zèle contre l’hérésie d’Arius le fit un jour sortir de sa retraite, et bientôt il courbait la tête sous le fardeau de l’épiscopat. Ni les intrigues, ni les menaces n’eurent jamais prise sur cette grande âme. Un préfet le mande un jour et lui enjoint d’obéir à un prince arien, sous peine de confiscation de ses biens, de l’exil, des tourments, et de mort : « Faites-moi d’autres menaces, dit Basile, car il n’y a rien là que je puisse craindre ; le premier coup suffira pour achever mes peines ; la mort m’unira à mon Dieu. » L’empereur dut s’avouer vaincu.
Le saint pontife mourut à cinquante et un ans, ne laissant pas de quoi se faire élever un tombeau de pierre.
Bienheureuse Stéphanie Quinzani, tertiaire dominicaine (1457-1530)
La bienheureuse Stephanie Quinzani, vierge, sœur du Tiers Ordre de saint Dominique, se consacra assidûment à la contemplation de la passion du Seigneur, ainsi qu’à la formation chrétienne des jeunes filles. Elle dévoua sa vie aux pauvres d’Italie et portait les stigmates du Christ sur elle.
Le 2 janvier est le 2e jour de l’année du calendrier grégorien, il reste 363 jours avant la fin de l’année 364 en cas d’année bissextile.
C’était généralement le 13e jour du mois de nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de l’ardoise.
Dicton : « Saint Clair porte quarantaine.»
Célébrations : Suisse : Berchtoldstag (« jour de Bertha »), fête folklorique de la déesse Perchta, inspirée d’une mythologie du paganisme allemand, à l’origine de l’Épiphanie.
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