10 janvier, Saint Guillaume
Guillaume du Donjon, archevêque de Bourges
Le clergé et les fidèles de Bourges cherchaient un saint évêque. Ils s’adressèrent à l’évêque de Paris qui leur donna un sien cousin, chanoine de la cathédrale, Guillaume, abbé de Chaalis, abbaye située dans le nord de l’Ile de France. En fait Guillaume était aussi comte de Nevers. Il était entré dans la vie religieuse pour y faire une riche et tranquille carrière. Et puis, un jour, marqué par la grâce de Dieu, il se convertit, se fit moine à Grandmont dans la Haute-Vienne. Voulant plus d’austérités, il demanda à être admis chez les cisterciens de Pontigny en Bourgogne et fut nommé abbé de Chaalis, filiale de Pontigny. Il fut l’évêque des pauvres, ce qui lui valut l’opposition des chanoines de Bourges qui se sentaient délaissés, et du roi Philippe-Auguste à qui il reprochait son divorce et son remariage.
Guillaume, archevêque de Bourges, appartenait à l’illustre famille des comtes de Nevers. Son instruction et son éducation ayant été confiées à l’un de ses oncles, archidiacre de Soissons, il devint, très jeune, chanoine des églises de Paris et de Soissons. Parvenu à l’âge adulte et désireux de se soustraire aux fardeaux du monde, il se retira dans la solitude de Grandmont ; avec quelle pureté de conscience il y vécut, l’attestation en fut faite devant le Pape Innocent III, au quatrième Concile général du Latran. A la suite de divisions survenues dans l’ordre de Grandmont, Guillaume, qui craignait pour la tranquillité de son âme, entra au monastère de Pontigny, de l’Ordre de Cîteaux. Après y avoir séjourné assez longtemps, il en fut nommé prieur; puis il devint abbé de Fontaine-Jean et de Châlis, donnant à ses religieux l’exemple de toutes les vertus, spécialement de l’innocence et de la mortification…
Sur ces entrefaites, il arriva que l’église de Bourges, veuve de son pasteur, était divisée par le choix qu’il fallait faire d’un archevêque… Investi, bien malgré lui, des insignes épiscopaux, Guillaume se soumit à la charge, non à l’honneur, de la dignité qui lui était conférée, et pratiqua, comme par le passé, l’humilité, la mortification, la piété, le zèle, la miséricorde… Ce saint presque toujours gai et joyeux, ce qui déplaisait à l’austérité de certains, se montrait sociable et aimable…
– patron de la paroisse Saint-Guillaume diocèse de Bourges
Saint Guillaume mourut le 10 janvier 1209 d’un refroidissement contracté dans la cathédrale au cours d’une prédication.
À Bourges, en 1209, saint Guillaume, évêque. Brûlant du désir de la solitude et de la méditation, il devint moine cistercien à Pontigny, puis abbé de Châlis, enfin promu à l’évêché de Bourges, il ne relâcha en rien l’austérité de sa vie ni ne changea d’habit et se distingua par sa charité à l’égard du clergé, des captifs et des miséreux.
Martyrologe romain
Le 10 janvier est le 10e jour de l’année du calendrier grégorien, il reste 355 jours avant la fin de l’année 356 en cas d’année bissextile.
C’était généralement le 21e jour du mois de nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la pierre à plâtre.
Dicton : « Beau temps de Saint-Guillaume donne plus de blé que de chaume. »
Célébrations : Bénin : fête traditionnelle vaudou.
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