La cheville ouvrière
février 18, 2024 | by Jean-Claude JUNIN
La cheville ouvrière
L’élément complétement indispensable.
A l'origine, la cheville ouvrière est, dans un assemblage mécanique, la pièce qui travaille le plus tout en supportant l'effort principal.
En 1694, Furetière écrit, à propos des carrosses et autres voitures de l'époque : "grosse cheville de fer sur laquelle tourne le train de devant, et qui l'attache à la flèche". le problème s'est posé dès que le véhicule a eu plus d'un essieu. Elle unit ainsi les deux trains du char, tout en laissant au train avant la possibilité de braquer dans les tournants.
C'est donc une pièce maîtresse, totalement indispensable au bon fonctionnement d'un ensemble dans lequel elle œuvre (d'où le 'ouvrière').
Apparemment, c'est Lesage qui, en 1715, utilise le premier la métaphore que nous connaissons aujourd'hui où la cheville ouvrière désigne en général une personne devenue indispensable à la bonne marche de son organisation.
La cheville ouvrière n’a donc rien à voir avec notre Arlette nationale, dont les moins de vingt ans ne connaissent pas, son cri de ralliement : "travailleurs, travailleuses, on vous exploite, on vous spolie…".
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