Quand la route Napoléon fait un détour par

Quand la route Napoléon fait un détour par

Cabris !

Les érudits vont crier au scandale ! Napoléon n’est en effet pas passé par Cabris pour tenter de reprendre le pouvoir après avoir été contraint d’abdiquer le 6 avril 1814, date à laquelle il est exilé à l’île d’Elbe. Dès lors il n’eut qu’un objectif, s’évader et renverser la monarchie de Louis XVIII…

La Route Napoléon part de Golfe Juan où l’empereur, débarqua le 1er mars 1815 pour rallier Grenoble par le col Bayard. Une route de 325 km parcouru en six jours !…

Le 26 février 1815, il quitte l’île d’Elbe, débarque à Golfe Juan le 1er mars, accompagné de deux à trois mille hommes. Afin d’éviter les troupes royalistes cantonnées en Basse-Provence, il décide alors de gagner Grenoble par l’intérieur du pays. Des anecdotes sur son parcours sont nombreuses, du verre dans lequel il but une limonade à Saint-Vallier de Thiey et revendu plusieurs de dizaines de fois par l’aubergiste (il a fait mieux que Jésus en multipliant, non pas les pains mais les verres !)  Où bien du 4 mars 1815, où il fit une halte au hameau de la Clappe (actuelle D 20) et souhaita se restaurer. L’aubergiste prépara une omelette que Napoléon trouva fort chère. Les œufs sont donc si rares ici ? s'étonna Napoléon « Non, pas les œufs, mais les empereurs ! » répondit l’aubergiste (l’aubergiste aurait pu être grassois…)

Et pourtant ! c’est grâce à la volonté conjointe d’Éric Etrillard (un nom qui n’est pas inconnu des lecteurs de GrasseMat’) et de Pierre Bornet, maire de Cabris que vous pouvez admirer (gratuitement, ça fait toujours plaisir) la superbe collection de soldats de plombs, de reproduction d’armes ou encore de brochure jusqu’à la fin du mois dans la salle des mariages de la mairie de Cabris, pendant les heures d’ouverture de la mairie. Un conseil n’hésitez-pas !