5 novembre 1922 : Découverte du tombeau de Toutânkhamon
novembre 5, 2024 | by Jean-Claude JUNIN
5 novembre 1922 : Découverte du tombeau de Toutânkhamon
Après six années de recherches infructueuses le commanditaire britannique Lord Carnarvon a voulu y mettre un terme. Howard Carter l’a convaincu de lui laisser une année de plus, durant laquelle il a fait une des plus importantes découvertes du 20e siècle.
Le 5 novembre 1922, Howard Carter découvre une dalle dans le sable d’Égypte. C’est l’entrée de l’unique tombe de pharaon encore inviolée. Elle va révéler au monde la prodigieuse richesse de l’Égypte pharaonique.
L’archéologue britannique envoie un télégramme à son mécène, Lord Carnarvon, et deux semaines plus tard, les deux hommes descendent l’escalier qui mène au tombeau.
Des cartouches montrent qu’il s’agit du tombeau de Toutânkhamon. Mort à 18 ans, vers 1360 av. J.-C., le jeune roi eut un règne falot et dut attendre 3300 ans pour connaître la gloire ! Carter et Carnarvon promènent leur regard sur une salle remplie d’objets de la vie quotidienne et d’œuvres d’art, y compris des litières et un trône d’or. Mais le meilleur reste à venir.
Au printemps suivant, après avoir enregistré ses premières trouvailles, Carter perce une porte de l’antichambre et découvre… « de l’or, une montagne d’or ! » Sous ses yeux, un coffre en or de plus de cinq mètres de long contenant plusieurs sarcophages et la momie du pharaon.
À la différence d’autres momies comme celle de Ramsès II, qui avaient été jetées de leur sarcophage par les pillards… et préservées par l’air sec des caveaux, celle-ci est complètement rongée par les huiles saintes. Il n’en subsiste presque rien.
L’exploration des cinq salles du tombeau de Toutânkhamon va livrer plus de cinq mille objets en or, en albâtre et en pierres précieuses, dont le célèbre masque mortuaire du jeune pharaon. L’ensemble est aujourd’hui visible au musée du Caire.
Illustrations
Harry Burton, le photographe de l’expédition a immortalisé l’évènement en noir et blanc.
A l’occasion d’une exposition newyorkaise, la société Dynamichrome a savamment colorisé une vingtaine de ces clichés. A l’aide des notes d’Howard Carter, puis consultation de l’égyptologue Wolfgang Wettengel et comparaison des photographies avec les objets découverts et maintenant restaurés, ainsi que la prise en compte des conditions d’éclairage de l’époque ce travail a nécessité plus de 700 heures de travail !
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