open
close

Loup, où es-tu ?

janvier 23, 2021 | by Jean-Claude JUNIN

392d568d127f43f58ce33be1ab6ac2ca

Loup, où es-tu ?


Un outil d’alerte pour les éleveurs.


Un outil d’alerte créé en 2019 par le réseau pastoral Auvergne-Rhône-Alpes a été étendu aux deux départements alpins depuis début janvier


La prédation par le loup sur les troupeaux s’étant fortement intensifiée dans les Alpes depuis les années 1990 le réseau pastoral Auvergne-Rhône-Alpes a développé un outil destiné aux professionnels et aux élus. Après une phase de test en 2017 dans le massif des Belledonne l’outil baptisé Maploup a été officiellement lancé en 2019. Il permet de fournir des informations quasiment en temps réel aux acteurs du territoire. Le développement technique avait été confié à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE).


Au début circonscrit aux départements de l’Isère, la Drôme, l’Auvergne, la Savoie et la Haute-Savoie, Maploup a été étendu aux Hautes-Alpes et aux Alpes-de-Haute-Provence depuis le 1er janvier en partenariat avec le Centre d’études et de réalisations pastorales Alpes-Méditerranée (CERPAM) et grâce à un financement régional.

Loup, où es-tu ?

Des données fiables


Sur le site les visiteurs peuvent retrouver deux cartes avec chacune des données différentes.


Tout d’abord la Map avec les suspicions d’attaques que l’on peut classer avec des filtres : par département ou date.


Ensuite sur l’Atlas où sont mentionnées les attaques confirmées transmises par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) avec des informations chiffrées de 2009 à 2019. Celle-ci permet de dresser un historique des attaques par zone géographique, type de victimes : ovins, bovins, caprins, équidés, canidés… mais aussi d’avoir une visibilité sur une période précise grâce à un curseur. L’outil est très simple d’utilisation et très ergonomique.

Loup, où es-tu ?

Une indemnisation toujours insuffisante


Si, les coûts liés à la protection sont bien différents selon les cas-types, il s’avère, dans tous les cas, que les mesures mises en place pour protéger les troupeaux ont un impact non négligeable sur la trésorerie des exploitations et que les subventions ne suffisent pas à couvrir l’intégralité les frais engagés.


 


En incluant l’embauche d’un aide berger, le temps de travail supplémentaire pour l’éleveur sitôt que les animaux sont en zone de risque, l’achat et l’alimentation des chiens de protection ainsi que l’achat des filets, le coût de la mise en place des moyens de protection s’élève de 14 500 € à 28 000 €. “ Leur prise en charge est très partielle et implique un restant à charge pour l’éleveur de 5 100 € à 11 400 €, soit selon les cas types entre 14 € et 29 € par brebis ”, estime l’étude.

Loup, où es-tu ?Loup, où es-tu ?

RELATED POSTS

View all

view all

La vie en vrai (avec Anne Sylvestre) - Théâtre de Grasse - Jeudi 13 mars à 20h

X