Désespérant d’exister Patrick Isnard s’obstine…
Dans des procédures vouées à l’échec…
Dimanche dernier, le 7 mars, Nice-Matin relayait une procédure engagée par l’élu d’extrême droite, contre la municipalité Grassoise.
Objet de son courroux, monsieur voulait imposer à l’ordre du jour du prochain conseil municipal (qui se tiendra le 23 mars prochain), la nomination d’un lieu public en hommage à Samuel Paty, et a saisi le tribunal administratif de Nice. Si de prime abord, la volonté de rendre un hommage à l’enseignant assassiné ne peut paraître que louable, la démarche quant à elle ne peut que laisser supposer une récupération politique ayant un relent nauséabond…
C’est donc sans surprise que par ordonnance rendue le 3 mars 2021, le juge des référés a conclu au rejet de cette requête ne reconnaissant pas le caractère d’urgence de cette demande.
Certes on peut toujours critiquer les règles en place, et vouloir les modifier, encore faut-il les connaître… Pour rappel, une commission des hommages publics, a été approuvée par une délibération du Conseil Municipal du 23 septembre 2014, qui liste les membres de droit au regard de leurs qualités.
A ce titre, trois collèges – d’élus, de techniciens et de personnes publiques – ont été désignés pour examiner les demandes, procéder à leurs vérifications et émettre des propositions de dénomination qui seront soumises par la suite au vote du Conseil Municipal. De façon très concrète, depuis le 19 novembre 2014 – date à laquelle les membres de la commission se sont réunis pour la première fois – Ce sont près de 50 demandes d’hommages publics qui ont été instruites par la municipalité, soucieuse d’inscrire dans la mémoire collective les personnalités qui ont marqué la vie de la Nation et plus particulièrement la construction de la cité. Cette commission, présidée par Mme Nicole Nutini, se réunira le 20 avril 2021 avec à l’ordre du jour l’examen de six demandes d’hommages publics formulées par des Grassois, dont celle de l’élu frontiste. Date de réunion dont monsieur Isnard a été informé dès le 4 février de cette année. Etonnement déçu du rendu du tribunal, M. Isnard en vient même à contester l’existence de cette commission…
De plus précipitation est rarement bonne conseillère, exemple concret que semble ignorer le plaignant, changer le nom d’une rue, d’une place implique aussi habitants, et commerçants de cette rue ou place, car ils devront changer leurs cartes de visite, modifier tous leurs contrats d’abonnement et autres conséquences qui ne se font pas d’un simple claquement de bottes…
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