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27 février 1594, Paris vaut bien une messe…

Écrit par :
Jean-Claude JUNIN

Date de parution :
27 février 2024

Lieu :
Un jour dans l'Histoire...

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27 février 1594, Paris vaut bien une messe…

Henri IV est sacré roi de France le 27 février 1594 en la cathédrale de Chartres : il est l'un des trois rois de France sacrés ailleurs qu'à Reims et Paris, qui étaient en effet tenus par l'armée de la Ligue.

Le roi était résolu de se faire sacrer, mais la ville de Reims étant au pouvoir de la Ligue, son conseil décida que cette cérémonie aurait lieu dans la cathédrale de Chartres, « pour la particulière dévotion que ses ancêtres, ducs de Vendômois, comme diocésains et principaux paroissiens, y avaient toujours portée »

La sainte ampoule était aussi au pouvoir des ligueurs. Pour y suppléer, on fit venir une sainte ampoule conservée dans l’abbaye de Marmoutier-près-Tours, et qui renfermait un saint chrême apporté du ciel par des anges pour guérir les blessures de saint Martin. Cette miraculeuse origine, attestée par Sulpice-Sévère, Fortunat, Paulin et Alcuin, est, dit l’historien de Thou, plus certaine que celle de la sainte ampoule de Reims, dont n’ont parlé ni saint Remi, ni Grégoire de Tours.

27 février 1594, Paris vaut bien une messe…

Henri IV est sacré roi de France le 27 février 1594 en la cathédrale de Chartres : il est l'un des trois rois de France sacrés ailleurs qu'à Reims et Paris, qui étaient en effet tenus par l'armée de la Ligue.

Le roi était résolu de se faire sacrer, mais la ville de Reims étant au pouvoir de la Ligue, son conseil décida que cette cérémonie aurait lieu dans la cathédrale de Chartres, « pour la particulière dévotion que ses ancêtres, ducs de Vendômois, comme diocésains et principaux paroissiens, y avaient toujours portée »

La sainte ampoule était aussi au pouvoir des ligueurs. Pour y suppléer, on fit venir une sainte ampoule conservée dans l’abbaye de Marmoutier-près-Tours, et qui renfermait un saint chrême apporté du ciel par des anges pour guérir les blessures de saint Martin. Cette miraculeuse origine, attestée par Sulpice-Sévère, Fortunat, Paulin et Alcuin, est, dit l’historien de Thou, plus certaine que celle de la sainte ampoule de Reims, dont n’ont parlé ni saint Remi, ni Grégoire de Tours.

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Le sacre de Henri IV eut lieu en grande pompe le 27 février 1594.  Les évêques de Nantes, de Digne, de Maillezais, d’Orléans et d’Angers, y figuraient comme pairs ecclésiastiques, subrogés, dit Palma Cayet, aux évêques de Laon, de Langres, de Béarn ais, de Chalons et de Noyon, les uns desquels étaient absents, ou mal disposés, ou morts. Quant aux anciens pairs laïques, les ducs de Bourgogne, de Normandie et d’Aquitaine, les comtes de Toulouse, de Flandre et de Champagne, ils furent représentés par trois princes du sang (Conti, Soissons, Montpensier), et par trois ducs (Luxembourg-Piney, Retz et Ventadour). Le maréchal de Matignon remplit les fonctions de connétable. Le chancelier (de Chiverny), le grand maître (comte de Saint-Pol), le grand chambellan (duc de Longueville), et le grand écuyer (duc de Bellegarde), étaient présents. 

Le roi fut sacré par Nicolas de Thou, évêque de Chartres, qui le lendemain lui remit, dans la forme accoutumée, le collier de l’ordre du Saint-Esprit.

Son entrée dans Paris eut lieu le 22 mars 1594, où il distribua des billets exprimant son pardon royal et, pour finir, l'absolution accordée par le pape Clément VIII le 17 septembre 1595, lui assura le ralliement progressif de toute la noblesse et du reste de la population, malgré des réticences très fortes des opposants les plus exaltés.

Le sacre de Henri IV eut lieu en grande pompe le 27 février 1594.  Les évêques de Nantes, de Digne, de Maillezais, d’Orléans et d’Angers, y figuraient comme pairs ecclésiastiques, subrogés, dit Palma Cayet, aux évêques de Laon, de Langres, de Béarn ais, de Chalons et de Noyon, les uns desquels étaient absents, ou mal disposés, ou morts. Quant aux anciens pairs laïques, les ducs de Bourgogne, de Normandie et d’Aquitaine, les comtes de Toulouse, de Flandre et de Champagne, ils furent représentés par trois princes du sang (Conti, Soissons, Montpensier), et par trois ducs (Luxembourg-Piney, Retz et Ventadour). Le maréchal de Matignon remplit les fonctions de connétable. Le chancelier (de Chiverny), le grand maître (comte de Saint-Pol), le grand chambellan (duc de Longueville), et le grand écuyer (duc de Bellegarde), étaient présents. 

Le roi fut sacré par Nicolas de Thou, évêque de Chartres, qui le lendemain lui remit, dans la forme accoutumée, le collier de l’ordre du Saint-Esprit.

Son entrée dans Paris eut lieu le 22 mars 1594, où il distribua des billets exprimant son pardon royal et, pour finir, l'absolution accordée par le pape Clément VIII le 17 septembre 1595, lui assura le ralliement progressif de toute la noblesse et du reste de la population, malgré des réticences très fortes des opposants les plus exaltés.

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Henri IV, à l’origine de l’histoire de la poule au pot ?

La relation entre le roi Henri IV et la poule au pot tient-elle de la légende ou de l’imaginaire ? Le bon roi Henri IV était-il si gourmand pour faire de la poule au pot le bon plat à partager le dimanche ?

L’histoire de la poule au pot serait la conclusion d’une conversation (un peu animée, on parle même d’une dispute) au jeu de Paume entre le roi Henri IV et le duc de Savoie :

« Si Dieu me donne encore de la vie, je ferai qu’il n’y aura point de laboureur en mon Royaume qui n’ait moyen d’avoir une poule dans son pot… »

Pour les historiens, rien n’atteste la véracité de ses propos. Mais une chose est sûre, par cette formule, le roi aurait montré sa volonté que les paysans vivent bien dans le royaume. On lui doit aussi une autre formule « Labourage et Pâturages sont les deux mamelles de la France » d’où sa volonté d’affirmer, haut et fort, que le monde paysan est l’un des piliers de l’économie.

Henri IV, à l’origine de l’histoire de la poule au pot ?

La relation entre le roi Henri IV et la poule au pot tient-elle de la légende ou de l’imaginaire ? Le bon roi Henri IV était-il si gourmand pour faire de la poule au pot le bon plat à partager le dimanche ?

L’histoire de la poule au pot serait la conclusion d’une conversation (un peu animée, on parle même d’une dispute) au jeu de Paume entre le roi Henri IV et le duc de Savoie :

« Si Dieu me donne encore de la vie, je ferai qu’il n’y aura point de laboureur en mon Royaume qui n’ait moyen d’avoir une poule dans son pot… »

Pour les historiens, rien n’atteste la véracité de ses propos. Mais une chose est sûre, par cette formule, le roi aurait montré sa volonté que les paysans vivent bien dans le royaume. On lui doit aussi une autre formule « Labourage et Pâturages sont les deux mamelles de la France » d’où sa volonté d’affirmer, haut et fort, que le monde paysan est l’un des piliers de l’économie.

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