16 novembre 1940, le Général de Gaulle crée l'ordre de la Libération
De passage à Brazzaville, capitale de l'Afrique Équatoriale Française, le chef de la France Libre fonde l'ordre de la Libération. Cinq mois après l'invasion de la France par l'armée allemande, il veut avec cet ordre honorifique «récompenser les personnes ou les collectivités militaires ou civiles qui se seront signalées dans l'œuvre de libération de la France et de l'empire».
Le 16 novembre 1940, de Gaulle veut récompenser les personnes, les communautés civiles et unités militaires qui font preuve d’un courage exceptionnel dans la libération de la France et de son Empire – engagement précoce, faits d’armes marquants, services remarquables, sens du sacrifice. De Gaulle construit l’Ordre comme “cette chevalerie exceptionnelle créée au moment le plus grave de l’histoire de France”. Les membres de l’Ordre sont appelés les Compagnons de la Libération.
Très peu de résistants deviennent Compagnons : le petit nombre souligne leur valeur exemplaire. Leur point commun est le refus absolu de la défaite et de voir les Allemands occuper la France. Ils se sont engagés très tôt dans le combat pour la Libération.
Comme de Gaulle, ils n’ont pas accepté l’armistice de la France en juin 1940.
Peu l’entendent, mais certains ont la même intuition : continuer à se battre aux côtés de l’allié britannique. D’autres restent en France et décident de “faire quelque chose“. Tous agissent contre les Allemands et contre les Français qui les soutiennent. Leur nombre, très réduit au départ, grandit progressivement au cours de la guerre.