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John Wilkes Booth tire sur le président Abraham Lincoln

Écrit par :
Jean-Claude JUNIN

Date de parution :
14 avril 2024

Lieu :
Un jour dans l'Histoire...

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14 avril 1865, John Wilkes Booth tire sur le président Abraham Lincoln qui succombe le lendemain.

John Wilkes Booth (10 mai 1838 – 26 avril 1865) est un acteur de théâtre américain et sympathisant des Confédérés qui a assassiné Abraham Lincoln, seizième président des États-Unis, au théâtre Ford de Washington le 14 avril 1865. Lincoln, qui avait reçu de Booth une balle dans la nuque, mourut le lendemain, devenant le premier président de l'histoire des États-Unis à être assassiné.

Booth avait rencontré le succès dans le Maryland où il était acteur de théâtre et membre d'une famille d'acteurs. Il éprouvait un profond mécontentement à la suite de la défaite des Sudistes, à l'issue de la guerre de Sécession (1861-1865) ; il était notamment fermement opposé à la décision de Lincoln d'étendre le droit de vote aux esclaves récemment émancipés.

Booth constitua un groupe de conspirateurs dont le but était de tuer Abraham Lincoln et d'autres personnalités, comme le vice-président, Andrew Johnson, le secrétaire d'État, William Seward, et le secrétaire à la Guerre, Edwin Stanton, dans une tentative désespérée de venir en aide à un Sud vacillant. Bien que l'armée de Virginie du Nord, menée par le général Lee, eût capitulé quatre jours plus tôt, Booth pensait que la guerre n'était toujours pas terminée dans la mesure où l'armée du général confédéré Joseph Johnston affrontait toujours l'armée de l'Union, conduite par le général Sherman. De tous les conspirateurs, Booth fut le seul à atteindre son objectif.

Après l'attentat contre Lincoln, Booth s'enfuit à cheval vers le sud du Maryland et s'abrita dans une ferme du Nord de la Virginie, où il fut repéré et abattu par des soldats de l'Union deux semaines plus tard. Plusieurs autres conspirateurs furent jugés et pendus peu de temps après.

Ironiquement, le propre frère de Booth, Edwin Booth, avait sauvé la vie du fils de Lincoln, quelques années auparavant.

14 avril 1865, John Wilkes Booth tire sur le président Abraham Lincoln qui succombe le lendemain.

John Wilkes Booth (10 mai 1838 – 26 avril 1865) est un acteur de théâtre américain et sympathisant des Confédérés qui a assassiné Abraham Lincoln, seizième président des États-Unis, au théâtre Ford de Washington le 14 avril 1865. Lincoln, qui avait reçu de Booth une balle dans la nuque, mourut le lendemain, devenant le premier président de l'histoire des États-Unis à être assassiné.

Booth avait rencontré le succès dans le Maryland où il était acteur de théâtre et membre d'une famille d'acteurs. Il éprouvait un profond mécontentement à la suite de la défaite des Sudistes, à l'issue de la guerre de Sécession (1861-1865) ; il était notamment fermement opposé à la décision de Lincoln d'étendre le droit de vote aux esclaves récemment émancipés.

Booth constitua un groupe de conspirateurs dont le but était de tuer Abraham Lincoln et d'autres personnalités, comme le vice-président, Andrew Johnson, le secrétaire d'État, William Seward, et le secrétaire à la Guerre, Edwin Stanton, dans une tentative désespérée de venir en aide à un Sud vacillant. Bien que l'armée de Virginie du Nord, menée par le général Lee, eût capitulé quatre jours plus tôt, Booth pensait que la guerre n'était toujours pas terminée dans la mesure où l'armée du général confédéré Joseph Johnston affrontait toujours l'armée de l'Union, conduite par le général Sherman. De tous les conspirateurs, Booth fut le seul à atteindre son objectif.

Après l'attentat contre Lincoln, Booth s'enfuit à cheval vers le sud du Maryland et s'abrita dans une ferme du Nord de la Virginie, où il fut repéré et abattu par des soldats de l'Union deux semaines plus tard. Plusieurs autres conspirateurs furent jugés et pendus peu de temps après.

Ironiquement, le propre frère de Booth, Edwin Booth, avait sauvé la vie du fils de Lincoln, quelques années auparavant.

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Ses parents, le célèbre acteur shakespearien Junius Brutus Booth et sa maîtresse l'actrice Mary Ann Holmes, émigrèrent d'Angleterre aux États-Unis en 1821 et achetèrent une ferme près de Bel Air, dans le comté de Harford (Maryland), où John Wilkes Booth vit le jour. Il devait son prénom au révolutionnaire britannique John Wilkes, dont la famille se disait cousine.

Booth fut éduqué par la littérature classique et notamment Shakespeare.

Comme le racontait la sœur de Booth, Asia Booth Clarke, dans son livre The Unlocked Book, le futur acteur rencontra une vieille femme gitane dans les bois près de l'école ; celle-ci lui prédit des moments difficiles et lui dit qu'il mourrait jeune. En 1851, à l'âge de 13 ans, Booth était à Saint Timothy's Hall, l'académie militaire de Catonsville, dans le Maryland. Marchant sur les traces de leur père qui était mort en 1852, Booth et ses frères, Edwin et Junius Brutus Jr. devinrent des acteurs très renommés pour le milieu du XIXe siècle.

Le 2 décembre 1859, Booth assista à la pendaison du militant abolitionniste John Brown, exécuté pour sa prise de l'arsenal de Harpers Ferry, en Virginie (aujourd'hui en Virginie-Occidentale). Booth acheta un uniforme à un soldat de la milice des Gris de Richmond, qui allait à Charles Town, et rejoignit les soldats confédérés qui assuraient la surveillance du procès de Brown. Lorsque Brown fut pendu, Booth s'avança jusqu'au pied de l'échafaud.

Abraham Lincoln fut élu président le 6 novembre 1860 et le mois suivant Booth écrivit un long discours condamnant l'abolitionnisme du Nord et dénotant son soutien franc au sud et à son système d'esclavagisme.

Le 10 avril, ayant appris que le général Lee avait abandonné le village d'Appomattox Court House, Booth dit à Louis J. Weichmann, ami de John Surratt en pension chez Mary Surratt, qu'il en avait fini de la scène et que la seule représentation qu'il accepterait de faire désormais serait Venise sauvée, de Thomas Otway. Bien que Weichmann ne comprît pas l'allusion, Venise sauvée a pour thème une conjuration menant à un assassinat.

Le matin du 14 avril 1865, jour de Vendredi saint, Booth apprit que le président et son épouse assisteraient à la représentation de la pièce Notre cousin américain, au théâtre Ford. Il élabora immédiatement un plan pour l'assassiner, plan qui incluait la présence d'un cheval à l'extérieur pour lui permettre de s'échapper ainsi qu'un itinéraire soigneusement établi. Booth informa Powell, Herold et Atzerodt de son intention de tuer Lincoln. Il chargea Powell d'assassiner le secrétaire d'État Seward et Atzerodt le vice-président Johnson. Herold les assisterait dans leur évasion vers la Virginie.

En visant le président et ses deux successeurs immédiats, Booth cherchait semble-t-il à décapiter le gouvernement de l'Union et le jeter dans un état de panique et de confusion.

Ses parents, le célèbre acteur shakespearien Junius Brutus Booth et sa maîtresse l'actrice Mary Ann Holmes, émigrèrent d'Angleterre aux États-Unis en 1821 et achetèrent une ferme près de Bel Air, dans le comté de Harford (Maryland), où John Wilkes Booth vit le jour. Il devait son prénom au révolutionnaire britannique John Wilkes, dont la famille se disait cousine.

Booth fut éduqué par la littérature classique et notamment Shakespeare.

Comme le racontait la sœur de Booth, Asia Booth Clarke, dans son livre The Unlocked Book, le futur acteur rencontra une vieille femme gitane dans les bois près de l'école ; celle-ci lui prédit des moments difficiles et lui dit qu'il mourrait jeune. En 1851, à l'âge de 13 ans, Booth était à Saint Timothy's Hall, l'académie militaire de Catonsville, dans le Maryland. Marchant sur les traces de leur père qui était mort en 1852, Booth et ses frères, Edwin et Junius Brutus Jr. devinrent des acteurs très renommés pour le milieu du XIXe siècle.

Le 2 décembre 1859, Booth assista à la pendaison du militant abolitionniste John Brown, exécuté pour sa prise de l'arsenal de Harpers Ferry, en Virginie (aujourd'hui en Virginie-Occidentale). Booth acheta un uniforme à un soldat de la milice des Gris de Richmond, qui allait à Charles Town, et rejoignit les soldats confédérés qui assuraient la surveillance du procès de Brown. Lorsque Brown fut pendu, Booth s'avança jusqu'au pied de l'échafaud.

Abraham Lincoln fut élu président le 6 novembre 1860 et le mois suivant Booth écrivit un long discours condamnant l'abolitionnisme du Nord et dénotant son soutien franc au sud et à son système d'esclavagisme.

Le 10 avril, ayant appris que le général Lee avait abandonné le village d'Appomattox Court House, Booth dit à Louis J. Weichmann, ami de John Surratt en pension chez Mary Surratt, qu'il en avait fini de la scène et que la seule représentation qu'il accepterait de faire désormais serait Venise sauvée, de Thomas Otway. Bien que Weichmann ne comprît pas l'allusion, Venise sauvée a pour thème une conjuration menant à un assassinat.

Le matin du 14 avril 1865, jour de Vendredi saint, Booth apprit que le président et son épouse assisteraient à la représentation de la pièce Notre cousin américain, au théâtre Ford. Il élabora immédiatement un plan pour l'assassiner, plan qui incluait la présence d'un cheval à l'extérieur pour lui permettre de s'échapper ainsi qu'un itinéraire soigneusement établi. Booth informa Powell, Herold et Atzerodt de son intention de tuer Lincoln. Il chargea Powell d'assassiner le secrétaire d'État Seward et Atzerodt le vice-président Johnson. Herold les assisterait dans leur évasion vers la Virginie.

En visant le président et ses deux successeurs immédiats, Booth cherchait semble-t-il à décapiter le gouvernement de l'Union et le jeter dans un état de panique et de confusion.

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Ce soir-là, aux alentours de 22 h 00, alors que la pièce était en cours de représentation, John Wilkes Booth s'introduisit dans le box de Lincoln et lui tira une balle de Derringer calibre 44 dans la nuque. La retraite de Booth fut empêchée par le major Henry Rathbone, qui était présent au moment de l'attentat, ainsi que Mme Lincoln.

Booth sauta de la tribune présidentielle et tomba sur la scène, et se blessa à la jambe en s'accrochant avec un drapeau de l'U.S. Treasury Guard, utilisé comme élément de décoration. Des témoins l'entendirent s'exclamer sur la scène : « Sic semper tyrannis » (devise de l'État de Virginie signifiant : « Ainsi tombent les tyrans »), alors que d'autres dirent qu'il avait ajouté : « Le Sud est vengé ».

Booth s'enfuit par l'entrée des artistes qui donnait sur une allée où un cheval l'attendait. Galopant vers le sud du Maryland, il arriva avant l'aube du 15 avril à la maison du docteur Samuel Mudd, qui soigna sa jambe blessée.

Booth fut surpris du peu de sympathie dont il fut l'objet pour son acte et écrivit son désarroi dans son journal à la date du 21 avril, juste avant sa traversée du Potomac et son arrivée en Virginie : « La main de chaque homme contre moi, je suis ici désespéré. Et pour quoi ? Pour avoir fait une chose dont Brutus avait été honoré... Et encore, alors que j'ai abattu un tyran plus grand qu'aucun autre, on me regarde comme un vulgaire meurtrier. »

Le détective Conger suivit Jett et, l'interrogeant, apprit que Booth se trouvait à la ferme de Garrett. De grand matin, le 26 avril 1865, les soldats y rattrapèrent Booth. Enfermé dans la grange à tabac, David Herold se rendit. Booth, lui, refusa de se rendre et les soldats mirent le feu à la grange.

Le sergent Boston Corbett fit feu sur Booth et le toucha mortellement au cou. Booth fut tiré de la grange et mourut trois heures plus tard sur le porche de la ferme. Il avait 26 ans. La balle avait tranché sa colonne vertébrale, le paralysant totalement. Ses dernières paroles furent : « Inutile, inutile » (Useless, useless)…

 

Ce soir-là, aux alentours de 22 h 00, alors que la pièce était en cours de représentation, John Wilkes Booth s'introduisit dans le box de Lincoln et lui tira une balle de Derringer calibre 44 dans la nuque. La retraite de Booth fut empêchée par le major Henry Rathbone, qui était présent au moment de l'attentat, ainsi que Mme Lincoln.

Booth sauta de la tribune présidentielle et tomba sur la scène, et se blessa à la jambe en s'accrochant avec un drapeau de l'U.S. Treasury Guard, utilisé comme élément de décoration. Des témoins l'entendirent s'exclamer sur la scène : « Sic semper tyrannis » (devise de l'État de Virginie signifiant : « Ainsi tombent les tyrans »), alors que d'autres dirent qu'il avait ajouté : « Le Sud est vengé ».

Booth s'enfuit par l'entrée des artistes qui donnait sur une allée où un cheval l'attendait. Galopant vers le sud du Maryland, il arriva avant l'aube du 15 avril à la maison du docteur Samuel Mudd, qui soigna sa jambe blessée.

Booth fut surpris du peu de sympathie dont il fut l'objet pour son acte et écrivit son désarroi dans son journal à la date du 21 avril, juste avant sa traversée du Potomac et son arrivée en Virginie : « La main de chaque homme contre moi, je suis ici désespéré. Et pour quoi ? Pour avoir fait une chose dont Brutus avait été honoré... Et encore, alors que j'ai abattu un tyran plus grand qu'aucun autre, on me regarde comme un vulgaire meurtrier. »

Le détective Conger suivit Jett et, l'interrogeant, apprit que Booth se trouvait à la ferme de Garrett. De grand matin, le 26 avril 1865, les soldats y rattrapèrent Booth. Enfermé dans la grange à tabac, David Herold se rendit. Booth, lui, refusa de se rendre et les soldats mirent le feu à la grange.

Le sergent Boston Corbett fit feu sur Booth et le toucha mortellement au cou. Booth fut tiré de la grange et mourut trois heures plus tard sur le porche de la ferme. Il avait 26 ans. La balle avait tranché sa colonne vertébrale, le paralysant totalement. Ses dernières paroles furent : « Inutile, inutile » (Useless, useless)…

 

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