Le siège de Furiani également appelé bataille de Furiani, eut lieu du 5 juin au 19 juillet 1763 entre les troupes corses de Pascal Paoli et les armées de la république de Gênes. Le sixième, à la fois le plus long et le plus meurtrier des sièges que le village a subi durant la « guerre de Quarante ans » (1729-1769), il a constitué le chant du cygne historique du village.
Afin de desserrer l'étreinte sur Bastia et pouvoir pénétrer à l'intérieur de l'île, les Génois décidèrent de mettre le siège devant Furiani.
Malgré leur supériorité numérique, les Génois ne purent jamais investir totalement la place forte. Les assaillants se heurtèrent immédiatement à une défense bien organisée et volontaire. Les rebelles corses disposaient en outre d'un contingent commandé par Clemente Paoli situé à Biguglia et d'un autre, sous le commandement de Giuseppe Barbaggi, situé au nord.
Après avoir mis le siège et bombardé, sans succès, la place forte de Furiani, les Génois décidèrent, le 18 juillet, de donner l'assaut aux retranchements des rebelles corses pour en finir une fois pour toutes. Une forte colonne des assaillants se mit alors en route avant le jour, à partir de Bastia et marcha sur Furiani.
Étant totalement découverte, les rebelles s'aperçurent rapidement de la marche de la colonne génoise et firent jouer leur artillerie et leur mousqueterie.