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la colonne Marchand atteint Fachoda, au Soudan.

Écrit par :
Jean-Claude JUNIN

Date de parution :
10 juillet 2024

Lieu :
Un jour dans l'Histoire...

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10 juillet 1890, la colonne Marchand atteint Fachoda, au Soudan.

Jean-Baptiste Marchand, capitaine de l'infanterie de marine, né le 22 novembre 1863 à Thoissey (Ain) et mort le 13 janvier 1934 à Paris, est un militaire et explorateur français, célèbre pour avoir commandé la mission Congo-Nil de 1896 à 1899, mission d'exploration en Afrique centrale à l'origine de la crise de Fachoda au Soudan.

Le 22 juin 1896, il reçoit le commandement d’une mission d’exploration baptisée « Mission Congo-Nil ». Dans le contexte de la rivalité coloniale franco-britannique en Afrique, le rôle de cette « mission Marchand » est primordial. Il s’agit, en se portant les premiers sur le Nil depuis les territoires d’Afrique occidentale sous contrôle français, de contester l’hégémonie britannique sur le grand fleuve et d’implanter au sud de l’Égypte un nouveau protectorat français. Pour cette expédition aussi hasardeuse des points de vue sanitaire que militaire, logistique ou politique, Jean-Baptiste Marchand ne néglige aucun détail. Faisant preuve de grande autorité et de la plus grande minutie dans la préparation, il s’entoure d’officiers expérimentés, dont un certain lieutenant (puis capitaine) Charles Mangin, le futur général Mangin de la Grande Guerre.

10 juillet 1890, la colonne Marchand atteint Fachoda, au Soudan.

Jean-Baptiste Marchand, capitaine de l'infanterie de marine, né le 22 novembre 1863 à Thoissey (Ain) et mort le 13 janvier 1934 à Paris, est un militaire et explorateur français, célèbre pour avoir commandé la mission Congo-Nil de 1896 à 1899, mission d'exploration en Afrique centrale à l'origine de la crise de Fachoda au Soudan.

Le 22 juin 1896, il reçoit le commandement d’une mission d’exploration baptisée « Mission Congo-Nil ». Dans le contexte de la rivalité coloniale franco-britannique en Afrique, le rôle de cette « mission Marchand » est primordial. Il s’agit, en se portant les premiers sur le Nil depuis les territoires d’Afrique occidentale sous contrôle français, de contester l’hégémonie britannique sur le grand fleuve et d’implanter au sud de l’Égypte un nouveau protectorat français. Pour cette expédition aussi hasardeuse des points de vue sanitaire que militaire, logistique ou politique, Jean-Baptiste Marchand ne néglige aucun détail. Faisant preuve de grande autorité et de la plus grande minutie dans la préparation, il s’entoure d’officiers expérimentés, dont un certain lieutenant (puis capitaine) Charles Mangin, le futur général Mangin de la Grande Guerre.

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Le 10 juillet 1898, la colonne arrive à Fachoda et renforce aussitôt les défenses de la place. Les choses se compliquent avec l’arrivée le 19 septembre 1898 des forces de Lord Kitchener. Celui-ci vient de remporter la victoire d’Omdurman et ne compte pas se voir contester le contrôle du Nil, de son delta jusqu’à ses sources. Après quelques négociations les Britanniques établissent un blocus autour de la place de Fachoda et la crise, de locale, devient très vite internationale. Les relations entre la France et le Royaume-Uni se tendent à un point qui fait craindre, l’espace d’un instant, qu’une guerre soit possible. Jean-Baptiste Marchand (nommé chef de bataillon entre-temps, le 1er octobre 1898) a toutes les peines du monde à communiquer avec Paris. En janvier 1899, un accord est finalement trouvé entre les deux puissances coloniales. La mission Congo-Nil évacue Fachoda sur ordre. Elle a rempli sa mission mais ne pouvait tenir tête indéfiniment à une armée britannique beaucoup plus puissante. Pour éviter l'humiliation nationale, le gouvernement prétexte un mauvais état sanitaire de la troupe de Marchand, aussi ce dernier est ulcéré.

Le 10 juillet 1898, la colonne arrive à Fachoda et renforce aussitôt les défenses de la place. Les choses se compliquent avec l’arrivée le 19 septembre 1898 des forces de Lord Kitchener. Celui-ci vient de remporter la victoire d’Omdurman et ne compte pas se voir contester le contrôle du Nil, de son delta jusqu’à ses sources. Après quelques négociations les Britanniques établissent un blocus autour de la place de Fachoda et la crise, de locale, devient très vite internationale. Les relations entre la France et le Royaume-Uni se tendent à un point qui fait craindre, l’espace d’un instant, qu’une guerre soit possible. Jean-Baptiste Marchand (nommé chef de bataillon entre-temps, le 1er octobre 1898) a toutes les peines du monde à communiquer avec Paris. En janvier 1899, un accord est finalement trouvé entre les deux puissances coloniales. La mission Congo-Nil évacue Fachoda sur ordre. Elle a rempli sa mission mais ne pouvait tenir tête indéfiniment à une armée britannique beaucoup plus puissante. Pour éviter l'humiliation nationale, le gouvernement prétexte un mauvais état sanitaire de la troupe de Marchand, aussi ce dernier est ulcéré.

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Le 6 juillet 1899, le commandant Marchand est affecté au 4régiment d’infanterie de marine. Il est désormais nanti d’une popularité nationale, qui semblait bien le promettre au plus bel avenir militaire. Le 5 janvier 1900, il est promu lieutenant-colonel, après seulement quinze mois passés au grade de chef de bataillon. En septembre suivant, il partait pour la Chine avec le corps expéditionnaire français chargé, au sein d’une force internationale, de s’opposer à la révolte des Boxers. Il y sert jusqu’en avril 1902. De retour en France, il est nommé colonel le 1er octobre 1902 et prend la tête du 8e régiment d’infanterie coloniale. Le 17 mai 1904, il donne sa démission de l’armée française à la suite notamment de l'affaire des fiches. Il est alors chef de corps du 4e R.I.C.

Le 6 juillet 1899, le commandant Marchand est affecté au 4régiment d’infanterie de marine. Il est désormais nanti d’une popularité nationale, qui semblait bien le promettre au plus bel avenir militaire. Le 5 janvier 1900, il est promu lieutenant-colonel, après seulement quinze mois passés au grade de chef de bataillon. En septembre suivant, il partait pour la Chine avec le corps expéditionnaire français chargé, au sein d’une force internationale, de s’opposer à la révolte des Boxers. Il y sert jusqu’en avril 1902. De retour en France, il est nommé colonel le 1er octobre 1902 et prend la tête du 8e régiment d’infanterie coloniale. Le 17 mai 1904, il donne sa démission de l’armée française à la suite notamment de l'affaire des fiches. Il est alors chef de corps du 4e R.I.C.

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