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1ere partie la tortue d’Hermann

Écrit par :
Jean-Claude JUNIN

Date de parution :
27 mai 2020

Lieu :
Les tortues en espaces naturels méditerranéens.

Photo principale de l'article

Le printemps marque la fin d'hibernation pour la tortue.  L'activité maximale de la tortue d'Hermann se situe au printemps, à partir du mois d'avril, et en été, au mois de juillet. Dans les espaces naturels méditerranéens, notamment dans le département du Var, on trouve principalement deux tortues : la tortue d'Hermann et la Cistude d'Europe. À l'échelle mondiale, les tortues font partie des reptiles les plus menacés.

Il existe une grande variété d'espèces de tortues possédant des caractéristiques diverses. À ce jour, sont recensées 310 espèces de tortues réparties traditionnellement en trois groupes : les tortues terrestres, les tortues aquatiques et les tortues marines. Si elles occupent une bonne partie du globe et peuvent vivre dans des habitats très divers,42% de ces espèces sont menacées de disparition. Les causes sont diverses mais les deux principales sont liées à l’homme : la destruction de leurs habitats et une prédation trop importante.  D’autres causes entrent en jeu : le changement climatique, la pollution, la chasse, le braconnage...  Les tortues sont parmi les plus menacées des groupes majeurs d'animaux, davantage que les oiseaux, les mammifères, les poissons et les amphibiens.

En Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, I'ONF se mobilise pour valoriser et protéger les tortues de son territoire, notamment la tortue d'Hermann, seule tortue terrestre de France.  Sur le territoire national, la tortue d’Hermann est protégée. Disparue récemment des Pyrénées orientales, la tortue d’Hermann ne vit plus que dans le département du Var principalement dans la plaine et dans le massif des Maures ainsi que dans le massif de l'Estérel et en Corse.

Le printemps marque la fin d'hibernation pour la tortue.  L'activité maximale de la tortue d'Hermann se situe au printemps, à partir du mois d'avril, et en été, au mois de juillet. Dans les espaces naturels méditerranéens, notamment dans le département du Var, on trouve principalement deux tortues : la tortue d'Hermann et la Cistude d'Europe. À l'échelle mondiale, les tortues font partie des reptiles les plus menacés.

Il existe une grande variété d'espèces de tortues possédant des caractéristiques diverses. À ce jour, sont recensées 310 espèces de tortues réparties traditionnellement en trois groupes : les tortues terrestres, les tortues aquatiques et les tortues marines. Si elles occupent une bonne partie du globe et peuvent vivre dans des habitats très divers,42% de ces espèces sont menacées de disparition. Les causes sont diverses mais les deux principales sont liées à l’homme : la destruction de leurs habitats et une prédation trop importante.  D’autres causes entrent en jeu : le changement climatique, la pollution, la chasse, le braconnage...  Les tortues sont parmi les plus menacées des groupes majeurs d'animaux, davantage que les oiseaux, les mammifères, les poissons et les amphibiens.

En Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, I'ONF se mobilise pour valoriser et protéger les tortues de son territoire, notamment la tortue d'Hermann, seule tortue terrestre de France.  Sur le territoire national, la tortue d’Hermann est protégée. Disparue récemment des Pyrénées orientales, la tortue d’Hermann ne vit plus que dans le département du Var principalement dans la plaine et dans le massif des Maures ainsi que dans le massif de l'Estérel et en Corse.

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En captivité, la tortue d'Hermann pourrait vivre de soixante à quatre-vingts ans. Pourtant, son espérance de vie dans la nature avoisine les quarante ans. L'âge de la tortue d'Hermann peut être évalué au moyen de deux indicateurs : les marques de croissance squelettique des os et des écailles. Elle a une carapace longue, d'une vingtaine de centimètres au maximum. La tortue d'Hermann s'expose longuement au soleil avant d'entrer en activité. Elle marche vivement, à une vitesse surprenante. Lorsque les chaleurs sont fortes, la tortue s'enterre et vit au ralenti. D'octobre à avril, elle hiberne dans des terriers creusés par elle-même. À la sortie de l’hibernation, la tortue d'Hermann passe par une période d'alimentation intense. 

La capacité de colonisation de la tortue d'Hermann est lente et réduite. Elle souffre beaucoup des incendies de forêts, fréquents dans le département du Var, notamment durant la saison estivale, mais aussi du ramassage dont elle fait l'objet, bien que protégée. C'est la sous­espèce la plus menacée : elle est d'ailleurs classée comme « en danger » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). La tortue d’Hermann est attachée à son lieu de vie : c’est pourquoi elle essaie sans cesse d’y retourner si on la déplace ou ramasse. Elle est également menacée par l’urbanisation et la pollution. Dans le département du Var, sous contrôle gouvernemental et dans des espaces isolés et surveillés, certains relâchers sont effectués à titre scientifique.

Les moyens pour sauver l'espèce reposent sur la sauvegarde de son habitat (mise en réserve, protection légale, acquisitions foncières, etc.) et la sensibilisation du public afin de lutter contre les ramassages, les trafics et les lâchers non contrôlés. La réserve naturelle nationale de la plaine des Maures, territoire protégé du nord du massif des Maures, est né en 2009 en grande partie dans le but de protéger la population de tortues d'Hermann qui y vit.

En captivité, la tortue d'Hermann pourrait vivre de soixante à quatre-vingts ans. Pourtant, son espérance de vie dans la nature avoisine les quarante ans. L'âge de la tortue d'Hermann peut être évalué au moyen de deux indicateurs : les marques de croissance squelettique des os et des écailles. Elle a une carapace longue, d'une vingtaine de centimètres au maximum. La tortue d'Hermann s'expose longuement au soleil avant d'entrer en activité. Elle marche vivement, à une vitesse surprenante. Lorsque les chaleurs sont fortes, la tortue s'enterre et vit au ralenti. D'octobre à avril, elle hiberne dans des terriers creusés par elle-même. À la sortie de l’hibernation, la tortue d'Hermann passe par une période d'alimentation intense. 

La capacité de colonisation de la tortue d'Hermann est lente et réduite. Elle souffre beaucoup des incendies de forêts, fréquents dans le département du Var, notamment durant la saison estivale, mais aussi du ramassage dont elle fait l'objet, bien que protégée. C'est la sous­espèce la plus menacée : elle est d'ailleurs classée comme « en danger » par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). La tortue d’Hermann est attachée à son lieu de vie : c’est pourquoi elle essaie sans cesse d’y retourner si on la déplace ou ramasse. Elle est également menacée par l’urbanisation et la pollution. Dans le département du Var, sous contrôle gouvernemental et dans des espaces isolés et surveillés, certains relâchers sont effectués à titre scientifique.

Les moyens pour sauver l'espèce reposent sur la sauvegarde de son habitat (mise en réserve, protection légale, acquisitions foncières, etc.) et la sensibilisation du public afin de lutter contre les ramassages, les trafics et les lâchers non contrôlés. La réserve naturelle nationale de la plaine des Maures, territoire protégé du nord du massif des Maures, est né en 2009 en grande partie dans le but de protéger la population de tortues d'Hermann qui y vit.

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