L’étouffe-chrétien
Le « chrétien », ici, n'est pas celui dont la religion est liée au christianisme. Il désigne simplement un être humain, quelles que soient ses croyances ou incroyances, par opposition à l'animal.
Il existe certains mets, des pâtisseries souvent, qui, pour être délectables, n'en sont pas moins parfois un peu difficiles à mâcher ou à avaler.
Il est employé dans une chronique du journaliste Henry Boyer en 1897, mais à propos d’un voyage en Bretagne, où il décrit, peut-être, d’un far : Ledit maire m’indique un épicier-charron qui héberge, lui aussi, ses amis, on pourra me donner quelques reliefs du festin. Il est deux heures, j’avalerai n’importe quoi, enfin on me sert une ratatouille infâme au chien de mer, du mouton aux pruneaux et de cet étouffe-chrétien aux œufs à la graisse, dont les bretons se régalent. Le Parisien, 8 décembre 1897
Une variante Solognote, le nommerai « étouffe-coquin»